"La Fédération internationale de la Croix Rouge va monter un camp à deux kilomètres au sud de Choucha", où se trouve déjà un camp de réfugiés d'environ 2.000 tentes géré par les militaires tunisiens et l'ONU, a expliqué Monji Slim.
Ce nouveau campement devrait pouvoir accueillir 5.000 personnes, mais sa capacité sera "extensible jusqu'à 15.000", a-t-il dit, en précisant que sa construction devrait être achevée "d'ici quatre à cinq jours".
En outre, "les Emirats Arabes Unis ont proposé de bâtir un camp et un hôpital" dans les alentours, a-t-il affirmé.
Des travaux de nivellement étaient en cours ces derniers jours à quelques kilomètres du poste-frontière de Ras Jdir, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"On se prépare au pire, si jamais on doit recevoir 100.000 personnes, de nouveaux étrangers ou des Libyens", a fait valoir M. Slim.
Depuis le 20 février, plus de 100.000 personnes ont franchi la frontière tuniso-libyenne, dont des dizaines des milliers d'Egyptiens, dont le rapatriement s'effectuait à un rythme soutenu ces derniers jours par air ou par mer, avec l'aide de la communauté internationale.
Plus de 10.000 Bangladeshis étaient en revanche toujours coincés sur le site de Choucha, faute de moyens pour les évacuer vers leur pays.
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