Nice fait la fête... pour la 127e année

Un imposant « roi de la Méditerranée » a donné le coup d'envoi le week-end dernier à la 127e édition du carnaval de Nice consacré cette année à l'histoire, la faune et la flore de la Méditerranée.
Le roi de la Méditerranée, char de 18 mètres de haut, et d'un poids de 18 tonnes, qui figure le soleil, est accompagné par sa reine, de 15 mètres de haut, qui représente une jeune femme surgissant d'une coquille Saint-Jacques.
Un spectacle de ballons gonflables, sur la place Masséna, la place centrale de la ville, a suivi l'apparition du roi, qui sera incinéré, en présence des enfants des écoles, au terme du festival, le 8 mars.
Entre-temps, de nombreuses activités sont prévues, notamment un corso carnavalesque illuminé, défilé de vingt chars de carton pâte, samedi, ainsi qu'une bataille de fleurs, sur la Promenade des Anglais, le front de mer de la ville. Les parades seront animées par un millier de musiciens et danseurs, précisent les organisateurs.
Comme chaque année, les chars ont été dessinés par des artistes illustrateurs de presse français, canadiens, américains, avant d'être réalisés par les carnavaliers niçois.
Le carnaval de Nice, né en 1873, est l'un des plus vieux d'Europe.
Les grands carnavals en Allemagne catholique perpétuent une tradition qui date du Moyen Âge et concordent scrupuleusement avec l'entrée en Carême, cette année les 7 et 8 mars.
L'édition 2010 du carnaval de Nice avait attiré environ 600 000 personnes sur le parcours du cortège et 1 million en ville pour la durée des festivités, indiquent les organisateurs. Ses retombées économiques ont été évaluées l'année dernière à 30 millions d'euros en recettes induites (hôtellerie, restaurants, achats divers, etc.).