En 125 ans d'existence, jamais le comité directorial du groupe Daimler n'avait compté une femme. Le changement devrait intervenir, la semaine prochaine, avec la nomination d'une juge, Christine Hohmann-Dennhardt
Le machisme, voire le sexisme du monde de l'automobile, est connu, même si les constructeurs travaillent, à marche forcée, à corriger cette image et à intégrer de plus en plus de femmes dans leurs entreprises, jusqu'à même tenter d'atteindre la parité.
Le comité directorial de Daimler AG a incarné cette primauté du masculin de façon emblématique puisqu'il n'a jamais compté une femme parmi ses six membres depuis 125 ans !
Chris Reiter, un journaliste de l'éditeur Bloomberg News basé à Berlin, dit tenir de deux sources du groupe que les dirigeants devraient accueillir à leurs côtés, la semaine prochaine, la juge allemande Christine Hohmann-Dennhardt, la nomination devant être préalablement approuvée par le conseil de surveillance.
La revue Manager Magazine avait été déjà évoqué cette intégration fin janvier. Cette juriste de 60 ans a été, dans la décennie 90, ministre de la Justice du land de Hesse, ministre des Sciences et des Arts, et elle était, depuis 1999, membre de la Cour constitutionnelle fédérale.
« Etait » car son mandat arrivait à échéance fin janvier, ce qui coïncide avec sa nomination chez Daimler. Le comité directorial compte six membres. Tous demeureraient mais un 7e poste serait créé pour accueillir la juge.
Christine Hohmann-Dennhardt serait logiquement en charge des questions juridiques et éthiques.
Il est vrai que le groupe Daimler doit faire face à plusieurs accusations et procédures : présomption de délit d'initié en tant qu'actionnaire du consortium aéronautique franco-allemand EADS qui construit les Airbus, en avril 2006 ; accusation par l'Union européenne de violation antitrust ; affaire de pots-de-vin aux États-Unis pour laquelle le groupe a versé en 2010, en deux amendes, 185 millions de dollars.
Le PDG, Dieter Zetsche, avait lui-même dit vouloir remettre de l'ordre dans la maison allemande...
La chancelière allemande Angela Merkel, première femme à ce poste, avait qualifié, mardi, de « scandale » la pénurie de femmes dans les conseils d'entreprise allemands.
Elle avait exhorté les entreprises à corriger le déséquilibre entre les sexes ou menacé que le gouvernement impose le changement. Elle a toutefois rejeté les appels à établir des quotas pour y parvenir.
Selon une étude récente de l'Institut allemand de recherche économique (DIW), la proportion de femmes dans les 100 plus grandes sociétés en Allemagne était en 2010 de seulement 2,2 %.
Le machisme, voire le sexisme du monde de l'automobile, est connu, même si les constructeurs travaillent, à marche forcée, à corriger cette image et à intégrer de plus en plus de femmes dans leurs entreprises, jusqu'à même tenter d'atteindre la parité.
Le comité directorial de Daimler AG a incarné cette primauté du masculin de façon emblématique puisqu'il n'a jamais compté une femme parmi ses six membres depuis 125 ans !
Chris Reiter, un journaliste de l'éditeur Bloomberg News basé à Berlin, dit tenir de deux sources du groupe que les dirigeants devraient accueillir à leurs côtés, la semaine prochaine, la juge allemande Christine Hohmann-Dennhardt, la nomination devant être préalablement approuvée par le conseil de surveillance.
La revue Manager Magazine avait été déjà évoqué cette intégration fin janvier. Cette juriste de 60 ans a été, dans la décennie 90, ministre de la Justice du land de Hesse, ministre des Sciences et des Arts, et elle était, depuis 1999, membre de la Cour constitutionnelle fédérale.
« Etait » car son mandat arrivait à échéance fin janvier, ce qui coïncide avec sa nomination chez Daimler. Le comité directorial compte six membres. Tous demeureraient mais un 7e poste serait créé pour accueillir la juge.
Christine Hohmann-Dennhardt serait logiquement en charge des questions juridiques et éthiques.
Il est vrai que le groupe Daimler doit faire face à plusieurs accusations et procédures : présomption de délit d'initié en tant qu'actionnaire du consortium aéronautique franco-allemand EADS qui construit les Airbus, en avril 2006 ; accusation par l'Union européenne de violation antitrust ; affaire de pots-de-vin aux États-Unis pour laquelle le groupe a versé en 2010, en deux amendes, 185 millions de dollars.
Le PDG, Dieter Zetsche, avait lui-même dit vouloir remettre de l'ordre dans la maison allemande...
La chancelière allemande Angela Merkel, première femme à ce poste, avait qualifié, mardi, de « scandale » la pénurie de femmes dans les conseils d'entreprise allemands.
Elle avait exhorté les entreprises à corriger le déséquilibre entre les sexes ou menacé que le gouvernement impose le changement. Elle a toutefois rejeté les appels à établir des quotas pour y parvenir.
Selon une étude récente de l'Institut allemand de recherche économique (DIW), la proportion de femmes dans les 100 plus grandes sociétés en Allemagne était en 2010 de seulement 2,2 %.
En 125 ans d'existence, jamais le comité directorial du groupe Daimler n'avait compté une femme. Le changement devrait intervenir, la semaine prochaine, avec la nomination d'une juge, Christine Hohmann-DennhardtLe machisme, voire le sexisme du monde de l'automobile, est connu, même si les constructeurs travaillent, à marche forcée, à corriger cette image et à intégrer de plus en plus de...
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