L'Egypte refuse les "diktats" de l'étranger, a affirmé dimanche son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, après les appels répétés de plusieurs pays occidentaux à une transition politique ordonnée et rapide dans ce pays en proie à une contestation sans précédent.
M. Aboul Gheit a "reçu des appels de ses homologues des Etats-Unis et d'un certain nombre de pays européens ainsi que du Canada et de l'Australie" pour s'informer de la situation en Egypte, a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hossam Zaki.
"Le ministre a indiqué à ses interlocuteurs que le peuple égyptien dans son ensemble n'acceptait pas les diktats étrangers" et souligné "l'importance que les responsables étrangers cessent d'apparaître comme imposant à l'Egypte une méthode précise", a-t-il poursuivi.
"Répéter des termes comme +période de transition immédiate+ reflète une incompréhension de la situation et de la Constitution égyptiennes", a-t-il encore dit, citant M. Aboul Gheit.
Le chef de l'Etat égyptien Hosni Moubarak fait face depuis près de deux semaines à un mouvement de contestation sans précédent qui exige son départ immédiat.
Le président américain Barack Obama a souligné samedi "la nécessité d'une transition ordonnée, pacifique, qui débute maintenant", tout comme l'Union européenne.
Pour M. Aboul Gheit, "la situation est en voie d'amélioration," d'autant qu'un dialogue a débuté "entre l'Etat et les forces politiques et populaires demandant des réformes politiques".
Le ministre a en outre affirmé à ses homologues que les autorités égyptiennes tentaient "dans la mesure des moyens sur le terrain de ramener graduellement le calme et de maîtriser tout acte de violence contre tout étranger", ajoutant que l'Egypte s'engageait à "protéger les correspondants des médias internationaux se trouvant sur son territoire".
Des dizaines de journalistes étrangers ont été victimes de violences et d'intimidations pendant leur couverture des évènements en Egypte.
M. Aboul Gheit a "reçu des appels de ses homologues des Etats-Unis et d'un certain nombre de pays européens ainsi que du Canada et de l'Australie" pour s'informer de la situation en Egypte, a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hossam Zaki.
"Le ministre a indiqué à ses interlocuteurs que le peuple égyptien dans son ensemble n'acceptait pas les diktats étrangers" et souligné "l'importance que les responsables étrangers cessent d'apparaître comme imposant à l'Egypte une méthode précise", a-t-il poursuivi.
"Répéter des termes comme +période de transition immédiate+ reflète une incompréhension de la situation et de la Constitution égyptiennes", a-t-il encore dit, citant M. Aboul Gheit.
Le chef de l'Etat égyptien Hosni Moubarak fait face depuis près de deux semaines à un mouvement de contestation sans précédent qui exige son départ immédiat.
Le président américain Barack Obama a souligné samedi "la nécessité d'une transition ordonnée, pacifique, qui débute maintenant", tout comme l'Union européenne.
Pour M. Aboul Gheit, "la situation est en voie d'amélioration," d'autant qu'un dialogue a débuté "entre l'Etat et les forces politiques et populaires demandant des réformes politiques".
Le ministre a en outre affirmé à ses homologues que les autorités égyptiennes tentaient "dans la mesure des moyens sur le terrain de ramener graduellement le calme et de maîtriser tout acte de violence contre tout étranger", ajoutant que l'Egypte s'engageait à "protéger les correspondants des médias internationaux se trouvant sur son territoire".
Des dizaines de journalistes étrangers ont été victimes de violences et d'intimidations pendant leur couverture des évènements en Egypte.
L'Egypte refuse les "diktats" de l'étranger, a affirmé dimanche son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, après les appels répétés de plusieurs pays occidentaux à une transition politique ordonnée et rapide dans ce pays en proie à une contestation sans précédent.M. Aboul Gheit a "reçu des appels de ses homologues des Etats-Unis et d'un certain nombre de pays...
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