Dans un communiqué publié par son parti, le Courant du futur, M. Hariri a ajouté que le renversement de son cabinet a été "la conclusion d'un ordre venu de l'extérieur qui se prépare depuis des mois et qui a été appliqué avec des outils locaux".
Il accusait ainsi implicitement la Syrie et l'Iran d'avoir provoqué sa chute, grâce à l'action au Liban du Hezbollah, le puissant parti chiite soutenu par ces deux pays.
M. Hariri a ajouté qu'il n'était plus question pour son parti de négocier quoi que ce soit sur le sujet épineux du Tribunal international sur le Liban (TSL).
La désignation mardi du nouveau chef du gouvernement libanais Nagib Mikati a suivi la chute du gouvernement de Saad Hariri, provoquée par la démission des ministres du camp du Hezbollah, qui exigeait que M. Hariri désavoue le TSL, chargé d'identifier et de juger les suspects de l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad.
Le Hezbollah s'attend à être mis en cause dans l'acte d'accusation du TSL et accuse le tribunal d'être instrumentalisé par Israël et les Etats-Unis.
La coalition de M. Hariri, qui exige un engagement clair en faveur de la coopération du Liban avec le TSL, a pour l'instant affirmé qu'elle ne participerait pas au futur cabinet de M. Mikati.
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