Israël est favorable à une solution impliquant deux Etats, Israël et Palestine, a rappelé M. Edelstein. Mais, a-t-il insisté, cela doit se produire à l'issue de "négociations sans pré-conditions".
"Dire qu'on reconnaît un Etat palestinien à l'intérieur des frontières de 1967 avec Jérusalem comme capitale, sans accepter de compromis, sans reconnaître même le droit à l'existence d'Israël... ce genre de reconnaissance est contre-productif", a dit M. Edelstein au cours d'une conférence de presse.
Depuis le 3 décembre, le Brésil, d'abord, puis l'Argentine, la Bolivie, l'Equateur, le Chili et le Pérou - lundi - ont reconnu l'Etat palestinien. L'Uruguay devrait le faire en 2011.
Face au blocage persistant des pourparlers de paix avec Israël, les responsables palestiniens ont appelé de nombreux pays à reconnaître l'Etat palestinien à l'intérieur des frontières de juin 1967 - d'avant la guerre des Six Jours et l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.
Une fois atteinte une masse critique de pays --une centaine reconnaissait déjà la Palestine, la plupart dans les années qui ont suivi la déclaration d'"indépendance" proclamée en 1988-- les responsables palestiniens comptent porter leur revendication devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Les négociations de paix directes, qui avaient repris début septembre sous la pression des Etats-Unis, ont été rompues quelques semaines plus tard, Israël ayant refusé une prolongation d'un moratoire partiel sur la colonisation.
Pour renouer le dialogue, les Palestiniens réclament des références politiques claires, à savoir la fin de l'occupation des Territoires palestiniens occupés depuis 1967 et Jérusalem-Est pour capitale de leur futur Etat.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël