"Dans la crise actuelle, la France reste plus que jamais attachée au respect des institutions libanaises et au résultat des élections démocratiques. Il est essentiel de préserver l'unité, la stabilité et la souveraineté du Liban", a souligné lors d'un point-presse régulier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé sur ces inquiétantes tensions.
"Les violences doivent être bannies", a martelé M. Valero, ajoutant : "c'est par le dialogue et dans le respect des institutions que doit être trouvée une issue à la crise ".
Paris, a par ailleurs dit le porte-parole, "a toujours été engagé en faveur de la justice internationale". "Nous demandons que l'indépendance de la justice internationale et en particulier du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) soit respectée", a-t-il ajouté, en rappelant la position constante de la France concernant son "engagement dans la lutte contre l'impunité".
Les partis politiques libanais semblaient vendredi se diriger vers une confrontation, chaque côté durcissant ses positions après l'échec des efforts de médiation par la Turquie et le Qatar. L'Arabie saoudite avait déjà annoncé qu'elle abandonnait sa médiation avec la Syrie.
Le Premier ministre en exercice Saad Hariri a annoncé sa candidature au poste de Premier ministre "en dépit des intimidations" du Hezbollah chiite.
Le Liban est divisé au sujet du TSL chargé de juger les responsables de l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, dans lequel le puissant Hezbollah s'attend à être mis en cause.
M. Valero n'a pas donné de précisions nouvelles sur la concertation internationale engagée par la France pour aider le Liban à surmonter la crise, notamment en réunissant un groupe de contact international.
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