"Toute décision devra être prise par le peuple libanais", a-t-elle répondu à la question d'un journaliste sur l'échec des médiations internationales.
La crise politique, nouée autour de l'enquête de l'ONU sur l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, s'est exacerbée jeudi à Beyrouth après le retrait des tentatives de médiation menées par la Syrie et l'Arabie Saoudite, et par la Turquie et le Qatar.
Le Premier ministre sortant, Saad Hariri, a par ailleurs confirmé jeudi soir sa candidature au poste de chef du gouvernement "en dépit des intimidations" du Hezbollah chiite.
"Dans les jours à venir, vous verrez beaucoup d'activité au Liban lui-même", a pronostiqué Mme Clinton.
"Nous sommes prêts, comme beaucoup d'autres dans la région et au-delà, à apporter notre assistance", a-t-elle ajouté. Les experts prêtent peu d'influence à Washington pour résoudre la crise.
Mme Clinton a également réitéré le soutien des Etats-Unis au Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui conduit l'enquête des Nations unies.
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