"Nous voulons lancer un processus sérieux et concret qui aborde le fond des problèmes posés par le programme nucléaire iranien", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley.
La Turquie accueillait jeudi les représentants des Six (ou 5+1: Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et de l'Iran, qui doivent participer vendredi à de nouvelles discussions sur le nucléaire.
Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a déclaré à cette occasion qu'une levée des sanctions contre l'Iran devait aussi être abordée à Istanbul.
Dans une apparente réponse, M. Crowley a souligné que "comme le 5+1 l'a dit avec constance, nous voulons tenir l'Iran responsable de ses obligations internationales, et nous continuerons à le faire jusqu'à ce que l'Iran prenne des mesures tangibles pour soulager l'inquiétude internationale à propos de son programme nucléaire".
C'est Bill Burns, le directeur politique du département d'Etat, qui dirigera la délégation américaine à Istanbul.
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