Quelque 4.000 personnes s'étaient réunies au Palais de la culture pour soutenir M. Gbagbo à l'appel de la coalition qui l'appuie, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), dont Mme Gbagbo est la secrétaire générale.
Alors que l'assistance protestait quand elle commençait a citer les noms de MM. Ouattara et Sarkozy, Simone Gbagbo a dit: "Alors je vais les identifier avec un nom bien clair: Sarkozy sera le +diable+, et Ouattara sera le +chef bandit+."
"Le temps des débats sur les élections entre Gbagbo et le +chef bandit+ est passé. Notre président (Laurent Gbagbo) est vigoureusement installé au pouvoir et il travaille", a-t-elle lancé.
La Côte d'Ivoire est plongée dans la crise depuis de la présidentielle du 28 novembre, les deux rivaux revendiquant chacun la victoire.
"Le +diable+ est persévérant dans la défaite. C'est parce que le +diable+ est persévérant que notre pays est dans la tourmente. Aujourd'hui encore, ce diable persiste", a dit Mme Gbagbo au sujet de Nicolas Sarkozy.
L'ex-puissance coloniale française a reconnu la victoire de M. Ouattara et appelle M. Gbagbo à céder le pouvoir, comme la quasi-totalité de la communauté internationale.
La crise postélectorale a de nouveau tendu les relations entre Paris et le camp Gbagbo, dont la détérioration avait commencé à l'éclatement de la crise ivoirienne de 2002 avant un paroxysme en 2004.
"Nous allons retrouver notre indépendance, notre souveraineté totale. Le mouvement de libération de l'Afrique entière est en train de naître en Côte d'Ivoire", a affirmé l'épouse de Laurent Gbagbo.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël