Ludmilla Oulitskaïa.
Le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2011 a été décerné à la grande romancière russe Ludmila Oulitskaïa, dont l'œuvre témoigne d'«un sens aigu de la justice et de la démocratie», ont annoncé les organisateurs.
Doté de 30 000 euros, le prix, créé en 2008 à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, sera remis le 10 janvier au café Les Deux-Magots à Paris, en présence de la lauréate de 67 ans.
Prix Médicis étranger en 1996 pour Sonietchka, elle est notamment l'auteure de Sincèrement vôtre et de Joyeuses funérailles.
En récompensant cette année une femme de lettres, après avoir couronné des militantes, par exemple chinoises, le jury, composé de personnalités comme la philosophe Élisabeth Badinter, a voulu «mettre l'accent sur la créativité des femmes, dans laquelle se manifeste et s'affirme leur émancipation», a souligné la présidente du jury, Julia Kristeva, au cours d'un point de presse.
Ludmila Oulitskaïa est aussi engagée dans des actions humanitaires, notamment à destination des enfants, et n'hésite pas à prendre position contre le gouvernement russe. La difficulté d'être femme en Russie irrigue son œuvre et les femmes restent les principaux personnages de ses romans.
Née en 1943 en Azerbaïdjan où ses parents avaient été évacués pendant la guerre, Ludmila Oulitskaïa a grandi à Moscou et fait des études de biologie et de génétique à l'université. Elle perdra sa chaire de génétique en raison de sa proximité avec les
dissidents.
Auteure de nombreux romans, nouvelles, pièces de théâtre et scénarios de films, son œuvre est traduite en une vingtaine de langues.
Doté de 30 000 euros, le prix, créé en 2008 à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, sera remis le 10 janvier au café Les Deux-Magots à Paris, en présence de la lauréate de 67 ans.
Prix Médicis étranger en 1996 pour Sonietchka, elle est notamment l'auteure de Sincèrement vôtre et de Joyeuses funérailles.
En récompensant cette année une femme de lettres, après avoir couronné des militantes, par exemple chinoises, le jury, composé de personnalités comme la philosophe Élisabeth Badinter, a voulu «mettre l'accent sur la créativité des femmes, dans laquelle se manifeste et s'affirme leur émancipation», a souligné la présidente du jury, Julia Kristeva, au cours d'un point de presse.
Ludmila Oulitskaïa est aussi engagée dans des actions humanitaires, notamment à destination des enfants, et n'hésite pas à prendre position contre le gouvernement russe. La difficulté d'être femme en Russie irrigue son œuvre et les femmes restent les principaux personnages de ses romans.
Née en 1943 en Azerbaïdjan où ses parents avaient été évacués pendant la guerre, Ludmila Oulitskaïa a grandi à Moscou et fait des études de biologie et de génétique à l'université. Elle perdra sa chaire de génétique en raison de sa proximité avec les
dissidents.
Auteure de nombreux romans, nouvelles, pièces de théâtre et scénarios de films, son œuvre est traduite en une vingtaine de langues.
Le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2011 a été décerné à la grande romancière russe Ludmila Oulitskaïa, dont l'œuvre témoigne d'«un sens aigu de la justice et de la démocratie», ont annoncé les organisateurs.Doté de 30 000 euros, le prix, créé en 2008 à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, sera remis le 10 janvier au café Les...
