Le Festival international de Dubaï couronne le film libanais « Balle perdue »

Le film libanais Balle perdue, de Georges Hachem, a obtenu le Muhr (étalon) d'or du Festival international du film de Dubaï, qui a primé plusieurs jeunes réalisateurs arabes traitant de problèmes de société.
Balle perdue raconte l'histoire d'une jeune femme tiraillée entre un prétendant qui lui est imposé par sa famille et un amour perdu, sur fond de début de guerre civile. L'héroïne est campée par Nadine Labaki, la réalisatrice de Caramel, qui avait été acclamé par la critique. Georges Hachem, dont c'est le premier long métrage, a reçu le prix hier soir des mains de l'actrice française Isabelle Huppert, venue à Dubaï présenter son film Copacabana.
Douze longs métrages étaient en compétition pour le Muhr du meilleur film arabe, dont des films d'Égypte, du Liban, de Syrie, d'Irak et du Maroc.
Le film jordanien Transit de Mohammad al-Hushki, qui a obtenu la mention spéciale du jury, raconte l'histoire d'une femme qui revient à Amman après des années d'exil et un divorce aux États-Unis, et qui a du mal à s'intégrer dans la société. Parmi les films primés figure également Six, sept, huit de Mohammad Diab, qui aborde le problème du harcèlement sexuel en Égypte et dont l'actrice principale, Bouchra, a reçu le prix de la meilleure actrice. Le film de la réalisatrice émiratie Nayla al-Khaja, Malal (Ennui), un portrait sans concession des relations au sein d'un mariage arrangé, a obtenu le prix du meilleur film émirati. Le festival a également décerné hier soir un prix spécial pour l'ensemble de son œuvre au réalisateur malien Soumymane Cissé.
Au total, 157 films de 57 pays ont été présentés au cours de cette semaine pour la 7e édition du festival.