Le président du « réseau de supporteurs de football gay » a demandé au président de la Fédération internationale de football de « retirer ses propos et de s'excuser immédiatement ou bien de démissionner ».
« Les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels ne méritent pas qu'on se moque d'eux de la sorte. Beaucoup d'entre eux vivent dans des pays où ils risquent l'exécution ou l'emprisonnement s'ils étaient découverts, ces personnes méritent notre aide et notre respect », a justifié Chris Basiurski dans un communiqué.
Plus tôt mardi, le premier a réagir aux propos de M. Blatter a été le Britannique John Amaechi, ancien basketteur ayant évolué en NBA qui avait révélé son homosexualité en 2007, et qui a fustigé sur son blog « l'ignorance archaïque, néandertalienne » du dirigeant Suisse.
« Il serait totalement inacceptable qu'il ne revienne pas sur sa position », a insisté M. Amaechi.
Selon la BBC, la FIFA ne compte pas faire de commentaire supplémentaire, estimant que M. Blatter avait apporté toutes les clarifications nécessaires lors de la conférence de presse.
Après avoir provoqué des rires embarrassés dans l'assistance avec sa remarque, M. Blatter a tenté de se rattraper en arguant que « dans le football, il n'y a aucune frontière. Nous sommes ouverts à tous et je crois qu'il ne devrait y avoir aucune discrimination pour aucun être humain ».
Âgé de 74 ans, le patron de la FIFA avait déjà par le passé fait preuve de maladresses. En 2004, il avait notamment conseillé aux joueuses que le meilleur moyen de populariser le football féminin était qu'elles portent des « shorts plus moulants ».
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