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Sport

L’Inter Milan et Benitez jouent très gros au Mondial des clubs

L'Inter Milan, en chute libre en championnat d'Italie (9e), ne dispute pas seulement un titre de champion du monde des clubs, lors de la demi-finale contre les Sud-Coréens de Seongnam Ilhwa aujourd'hui à Abou Dhabi : il joue la relance de sa saison, et l'avenir de son entraîneur, Rafael Benitez.

L’entraîneur espagnol de l’Inter Raphael Benitez risque d’être éjecté au cas où les nerrazzuris ne se qualifieraient pas en finale du Mondial des clubs. Karim Sahib/AFP

Certes, l'après-triplé risquait d'être difficile. Certes la succession du magique José Mourinho promettait bien du fil à retordre. Mais à ce point...
L'Inter arrive en toute petite forme aux Émirats arabes unis. Les « champions de tout » (Ligue des champions, championnat et Coupe d'Italie) ont perdu trois de leurs quatre derniers matches de championnat et deux de leurs trois dernières rencontres de C1 ! Rafael Benitez semble déjà mal parti pour conserver un des titres conquis par Mourinho, largué en série A, à 13 points de l'AC Milan (avec un match en moins). En Ligue des champions, L'Inter s'est petitement qualifié, subissant une leçon de jeu à Tottenham (1-3) et une leçon de motivation au Werder Brême (0-3). La Coupe d'Italie, le troisième trophée, n'a pas encore commencé pour l'Inter. Mais Benitez reste « tranquille », même si la presse sportive italienne lui cherche déjà un successeur en cas d'échec (et même en cas de succès au Mondial !), Luciano Spaletti, du Zenit Saint-Pétersbourg, en tête. « On parle beaucoup de mes possibles remplaçants, mais l'entraîneur de l'Inter, c'est moi, je veux gagner ce Mondial des clubs et je suis sûr que si je le fais, je serai encore là longtemps », promet l'Espagnol.
Son président, Massimo Moratti, l'a soutenu en repoussant les questions des journalistes sur l'avenir de son entraîneur d'un : « Arrêtez un peu... » Ce prestigieux tournoi se présente donc à merveille. Les Nerazzurri pourraient inverser une conjoncture de dépression en le remportant. Il leur suffit de deux victoires, une contre les Sud-Coréens mercredi (17h00 GMT), une en finale samedi (contre les surprenants Congolais du tout-puissant Mazembe Lubumbashi, double champion d'Afrique et tombeur de l'Inter Porto Alegre).
Pour ajouter le trophée aux deux Coupes intercontinentales gagnées en 1964 et 1965 (sous la présidence d'Angelo Moratti, le père de Massimo), l'Inter doit retrouver le fil de son jeu. Après tout, en début de saison, avec tous ses titulaires, l'équipe de Benitez jouait bien, et gagnait.
Or justement l'Espagnol retrouve presque tous ses joueurs blessés, sauf Walter Samuel, indisponible pour toute la saison. Le gardien Julio Cesar revient, comme le défenseur Maicon et le buteur Diego Milito. « C'est bon de retrouver le groupe uni, heureux, motivé, estime Dejan Stankovic : ça peut être le petit plus qui fait faire le saut de qualité. »
Si le directeur sportif, Marco Branca, prévient que les convalescents « n'ont pas tous la condition pour jouer 90 minutes », Stankovic riposte : « À nous de montrer qui nous sommes. Nous devons être tous unis, un pour tous, tous pour un. Pour Benitez et pour nous-mêmes. »
Certes, l'après-triplé risquait d'être difficile. Certes la succession du magique José Mourinho promettait bien du fil à retordre. Mais à ce point...L'Inter arrive en toute petite forme aux Émirats arabes unis. Les « champions de tout » (Ligue des champions, championnat et Coupe d'Italie) ont perdu trois de leurs quatre derniers matches de championnat et deux de leurs trois...

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