Aoun revient à la charge contre le TSL et demande à Hariri de démissionner

Le chef du CPL, Michel Aoun, a poursuivi ses attaques au vitriol contre les forces du 14 Mars, appelant de nouveau hier, à l'issue de la réunion de son bloc parlementaire, le Premier ministre à démissionner. « Il ne peut pas être partie prenante, rester en poste et continuer à mener la justice comme il l'entend », a-t-il jugé, rejetant à peine née l'initiative de Saad Hariri portant sur la création d'une commission judiciaire de six membres chargée d'examiner l'affaire des faux témoins. « Ceux qui protègent ces faux témoins empêchent l'aboutissement de la vérité », a-t-il dit.
« J'accuse le Tribunal spécial pour le Liban de chercher des preuves qui incrimineraient le Hezbollah au lieu de l'innocenter », a également tonné le député du Kesrouan, estimant que la démission de la porte-parole du TSL, Fatima Issawi, qui a été précédée par plusieurs autres, s'inscrit dans un cadre « qui ressemble au Dix petits nègres (NDLR : le roman d'Agatha Christie) ».