"L'accroissement de la consommation mondiale de brut sera moins important en 2011 qu'en 2010", et ce ralentissement "est couplé avec un ensemble des risques pouvant menacer la fragile reprise de l'économie mondiale, dont les possibles effets négatifs d'une +guerre des devises+ et les craintes d'une nouvelle crise bancaire en Europe", a expliqué l'organisation.
"Tout cela peut affecter négativement la demande planétaire de brut", alors que l'offre et les capacités de productions restent "amples", a-t-elle fait valoir.
Ce statu quo, décidé pour la septième fois consécutive, était largement attendu, la quasi-totalité des ministres présents à Quito ayant fait savoir avant la réunion qu'un changement des quotas serait très improbable, en dépit de la récente envolée des cours du baril au-dessus du seuil de 90 dollars pour la première fois depuis plus de deux ans.
Les douze membres de l'Opep pompent 40% du brut produit dans le monde.
Les baisses de production imposées par le cartel n'étaient plus respectées qu'à 54% en novembre, selon l'Agence internationale de l'Énergie (AIE).
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