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Santé

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Sclérose en plaques : une percée scientifique pourrait permettre la régénération des nerfs atteints
Des chercheurs britanniques ont annoncé hier la découverte d'une méthode qui pourrait permettre de réparer les séquelles provoquées au système nerveux par la sclérose en plaques et présentée comme une importante percée dans la lutte contre la maladie neurologique.
Les chercheurs des universités de Cambridge, en Angleterre, et d'Édimbourg, en Écosse, ont identifié « un moyen par lequel les cellules souches du cerveau peuvent être encouragées à réparer » les séquelles provoquées par la maladie sur la gaine de myéline, a expliqué le professeur Robin Franklin, directeur du Centre pour la sclérose en plaques à l'université de Cambridge.
La gaine de myéline est l'enveloppe protégeant les nerfs du cerveau et de la moelle épinière, que la sclérose en plaques dégrade, provoquant des paralysies.
La méthode « ouvre la possibilité d'une nouvelle thérapie régénératrice face à cette maladie », a-t-il ajouté.
« Il s'agit de l'un des développements les plus intéressants de ces dernières années », a estimé pour sa part Simon Gillespie, directeur de la MS Society, société britannique pour la lutte contre la sclérose en plaques, qui a participé au financement de l'étude.
Selon la société, cette découverte pourrait mener à des essais cliniques dans les cinq ans à venir et à un traitement d'ici à 15 ans.

 

Pourquoi les régimes font grossir...
Perdre rapidement 20 kg et... en reprendre 22 !
Maigrir de 18 avant de grossir à nouveau de 20... Le « phénomène du yo-yo » est bien connu, puisqu'il affecte pas moins de 80 % des candidats au régime. Ces reprises de poids inéluctables auraient-elles une explication physiologique ?
C'est l'opinion d'une équipe américaine, dont les membres viennent de démontrer que les régimes à répétition engendrent du stress. Et ce dernier conduirait invariablement à des accès de boulimie.
Le Pr Tracy Bale et son équipe, de l'université de Pennsylvanie, ont étudié le comportement alimentaire et le niveau de stress de souris qui avaient été soumises à un régime hypo-énergétique, indique l'agence Destination santé. Résultat : après trois semaines d'une alimentation à basses calories, elles avaient perdu 10 à 15 % de leur masse corporelle. Quoi de plus normal ? Le phénomène est identique chez les humains.
Cependant, à mesure qu'ils maigrissaient, les rongeurs ont produit de la corticostérone - une hormone du stress en excès. Cette production s'est ensuite maintenue au même niveau, même après le retour à une alimentation normale. Placées de nouveau en situation de stress, les souris qui avaient perdu du poids se sont remises à manger davantage... et plus gras.
« Ces résultats suggèrent que des régimes répétitifs augmentent le stress, explique Tracy Bale. Ce qui rend la perte de poids d'autant plus difficile. Mais ils changent aussi nos comportements alimentaires. » Ce qui démontre en fait que les régimes sont voués à l'échec, s'ils ne s'accompagnent pas d'une rééducation nutritionnelle simultanée.

 

Arthrose, du sport mais pas trop fort...
La natation et la marche font partie des activités sportives utiles pour prévenir l'arthrose. Et selon un travail américain, la pratique très modérée de ces disciplines permettrait également de freiner l'évolution de la maladie. C'est ce qu'ont démontré le Dr Thomas M. Link et son équipe de l'Université de Californie à San Francisco, rapporte l'agence Destination santé.
Ils ont en effet mesuré les effets de différentes pratiques sportives chez 132 volontaires en bonne santé. Âgés de 45 à 55 ans, ils présentaient toutefois des facteurs de risque d'arthrose - surpoids ou antécédents de blessure au genou. Certains ont effectué des exercices très modérés, tandis que d'autres ont dû se soumettre à des séances plus intenses.

Un dernier groupe a été laissé à sa sédentarité...
À la fin de l'étude, les participants du groupe assigné aux exercices très mesurés ont présenté le cartilage le plus sain. Les auteurs en ont conclu qu'une activité physique intensive pouvait nuire aux articulations. D'autant que « la pratique intense d'un sport, comme la course à pied ou le tennis, plus d'une heure par jour et au moins trois fois par semaine est associée à une usure prématurée du cartilage. Le risque d'arthrose est donc alors augmenté », notent les auteurs. Quant à la sédentarité, elle reste un facteur aggravant de la maladie. C'est d'ailleurs logique, car il est reconnu qu'une activité modérée favorise le développement de la musculature et donc le maintien des articulations. Soulagées, celles-ci travaillent alors dans de meilleures conditions.
L'arthrose est une maladie rhumatismale, plus fréquente après 50 ans, mais pas exclusivement. Elle se manifeste par l'usure du cartilage des articulations. Nombre de malades souffrent de douleurs chroniques, aggravées par le mouvement. Reconnue comme l'affection rhumatismale la plus fréquente, l'arthrose concerne environ 6 millions de patients en France.

Tétine ou pouce, l'important c'est d'arrêter à temps
Les jeunes enfants éprouvent un besoin naturel de téter. Qu'il s'agisse d'une tétine ou de leur pouce, ce geste les rassure et « participe à leur développement psychologique », estime le Dr Christophe Lequart, chirurgien-dentiste et porte-parole de l'Union française de la santé bucco-dentaire (UFSBD). Mais sucer son pouce ou une tétine n'est pas dénué de risques, notamment de déplacements dentaires et osseux.
Sucer son pouce... « La traction exercée par le pouce sur les incisives supérieures entraîne leur déplacement vers l'avant », indique à l'agence Destination santé Christophe Lequart. Sans compter qu'une déformation osseuse peut également apparaître au niveau de la mâchoire. « Nous constatons souvent la marque du pouce sur le palais », précise notre dentiste.
...ou une tétine ? Si vous avez fait le choix de donner une tétine à votre petit, il est possible qu'une béance se développe entre les dents du haut et celles du bas. S'il abandonne la tétine assez tôt, ce n'est pas dramatique. Mais n'oubliez pas qu'il existe aujourd'hui des tétines physiologiques, dont la forme approche celle du mamelon maternel. Elles réduisent les risques de déformation. Mais surtout, ne trempez jamais la tétine dans du miel ou du sirop ! Vous favoriseriez l'apparition de caries... même si bébé n'a pas encore de dents.
Dans tous les cas, un arrêt progressif dès l'âge de 4 ou 5 ans est recommandé par les spécialistes. « Je passe souvent des contrats avec mes petits patients. Je leur explique qu'ils sont grands et peuvent donc arrêter la tétine ou le pouce pendant la journée. Puis progressivement, je leur donne des échéances avec, par exemple, un arrêt définitif aux prochaines vacances », conclut le Dr Lequart.

Sclérose en plaques : une percée scientifique pourrait permettre la régénération des nerfs atteintsDes chercheurs britanniques ont annoncé hier la découverte d'une méthode qui pourrait permettre de réparer les séquelles provoquées au système nerveux par la sclérose en plaques et...

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