WikiLeaks et ceux qui disséminent ces informations "sont des criminels", a dénoncé le porte-parole de la présidence américaine, Robert Gibbs.
Les fuites de documents confidentiels de la diplomatie américaine constituent "de graves violations de la loi et une menace grave pour ceux qui mènent et aident notre politique étrangère", a martelé le porte-parole.
Il avait auparavant déclaré que le président Barack Obama était "pour le moins mécontent" des fuites de WikiLeaks.
"On peut dire sans risque de se tromper que le président était pour le moins mécontent quand il a été informé la semaine dernière de la publication prochaine" de 250.000 notes diplomatiques américaines, a déclaré M. Gibbs.
Ces indiscrétions concernant les relations entre les Etats-Unis et de nombreux pays sèment l'embarras depuis dimanche dans les milieux diplomatiques, certaines notes dévoilées par la presse faisant état de jugements peu amènes de Washington à l'égard de dirigeants étrangers.
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