Double tenante du titre en Australie, après sa victoire sur la revenante Justine Henin, Serena ne pourra défendre son bien en 2011. Redescendue à la 4e place mondiale, elle devrait continuer à chuter au classement. La perte des points récoltés à Melbourne devrait tout simplement la faire sortir du top 10. À 29 ans, la pilule semble donc difficile à avaler. Critiquée depuis quelques années pour son manque de leader emblématique, le circuit féminin devra pour sa part encore faire sans l’une de ses joueuses les plus talentueuses pendant quelques semaines.
L'Américaine Serena Williams a toujours su revenir aussi forte voire plus performante de ses blessures, mais celle qui la tient éloignée du circuit depuis juillet, et au moins jusqu'à fin janvier, est entourée de mystère et d'interrogations.
À l'écart des courts depuis sa victoire à Wimbledon, la n° 4 mondiale a d'ores et déjà déclaré forfait hier pour l'Open d'Australie, qui se tiendra du 17 au 30 janvier 2011 et dont elle est tenante du titre.
Comme sa sœur Venus, touchée au genou gauche, elle avait déjà renoncé à la finale de la Fed Cup et au Masters de Doha. Mais à 29 ans, après avoir glané treize titres du grand chelem et écrasé un circuit WTA dès qu'elle s'en donnait un peu la peine, des doutes entourent la réelle motivation de la joueuse.
Officiellement, elle s'est entaillée un pied sur des bris de verre dans un restaurant de Munich en juillet dernier. Elle a alors subi une première intervention chirurgicale.
« Comme je l'ai appris récemment, le fait de m'entraîner si intensément et si tôt n'a fait qu'aggraver ma blessure », a-t-elle déclaré hier, précisant qu'elle avait dû être de nouveau opérée mais souhaitait « de toutes (ses) forces revenir sur les courts ».
Sept mois d'absence pour une coupure : le sort paraît bien cruel avec la joueuse. Adepte d'une communication verrouillée, Serena laisse entendre que sa convalescence n'est toutefois pas que sang, sueur et larmes pour revenir.
Celle qui, selon son site Internet personnel, incarne « le style, le pouvoir, la beauté et le courage » et qui comme « de nombreuses célébrités de premier plan » est identifiable « par son seul prénom », passe une partie de son temps à alimenter sa messagerie Twitter.
Elle y fait la promotion de plusieurs marques, appelle à la générosité pour des œuvres caritatives, signale ses cours de guitare, ses passages télé et clame son amour pour son chien. Loin, bien loin du circuit.
Cette éclipse n'est cependant pas une première dans la longue carrière de Serena. Elle a même un curieux air de déjà-vu.
Un come-back réussi en 2006
En 2003, la cadette des sœurs Williams, victime d'une déchirure partielle d'un ligament du genou gauche, doit mettre un terme à sa saison en août, dans le sillage de sa victoire à Wimbledon. Elle déclare ensuite forfait pour l'Open d'Australie 2004, ne revenant sur les terrains qu'après huit mois d'éloignement.
C'est à l'époque qu'avec sa sœur, elle commence à alimenter la rubrique People et faits divers des journaux, à défaut des pages sport.
Elles sont ébranlées par l'assassinat de leur demi-sœur Yetunde en septembre 2003 lors d'un règlement de comptes à Los Angeles ainsi que par un procès interminable les opposant à deux promoteurs de tennis américains.
Durant cette période, Serena Williams prend aussi ce goût, qui ne l'a plus quittée, pour les à-côtés de la célébrité : séances photo, shopping, dessins de mode, actions humanitaires, émissions télé et apparitions dans des séries.
Elle termine la saison 2006 à la 96e place mondiale, avant de signer un come-back comme les États-Unis les aiment en remportant l'Open d'Australie 2007 en laminant en finale la n° 1 mondiale, la Russe Maria Sharapova (6-1, 6-2).
Elle enchaîne par une victoire à l'US Open 2008, deux autres sacres à Melbourne (2009-2010) et Wimbledon (2009-2010) et redevient
n° 1 mondiale.
À l'écart des courts depuis sa victoire à Wimbledon, la n° 4 mondiale a d'ores et déjà déclaré forfait hier pour l'Open d'Australie, qui se tiendra du 17 au 30 janvier 2011 et dont elle est tenante du titre.
Comme sa sœur Venus, touchée au genou gauche, elle avait déjà renoncé à la finale de la Fed Cup et au Masters de Doha. Mais à 29 ans, après avoir glané treize titres du grand chelem et écrasé un circuit WTA dès qu'elle s'en donnait un peu la peine, des doutes entourent la réelle motivation de la joueuse.
Officiellement, elle s'est entaillée un pied sur des bris de verre dans un restaurant de Munich en juillet dernier. Elle a alors subi une première intervention chirurgicale.
« Comme je l'ai appris récemment, le fait de m'entraîner si intensément et si tôt n'a fait qu'aggraver ma blessure », a-t-elle déclaré hier, précisant qu'elle avait dû être de nouveau opérée mais souhaitait « de toutes (ses) forces revenir sur les courts ».
Sept mois d'absence pour une coupure : le sort paraît bien cruel avec la joueuse. Adepte d'une communication verrouillée, Serena laisse entendre que sa convalescence n'est toutefois pas que sang, sueur et larmes pour revenir.
Celle qui, selon son site Internet personnel, incarne « le style, le pouvoir, la beauté et le courage » et qui comme « de nombreuses célébrités de premier plan » est identifiable « par son seul prénom », passe une partie de son temps à alimenter sa messagerie Twitter.
Elle y fait la promotion de plusieurs marques, appelle à la générosité pour des œuvres caritatives, signale ses cours de guitare, ses passages télé et clame son amour pour son chien. Loin, bien loin du circuit.
Cette éclipse n'est cependant pas une première dans la longue carrière de Serena. Elle a même un curieux air de déjà-vu.
Un come-back réussi en 2006
En 2003, la cadette des sœurs Williams, victime d'une déchirure partielle d'un ligament du genou gauche, doit mettre un terme à sa saison en août, dans le sillage de sa victoire à Wimbledon. Elle déclare ensuite forfait pour l'Open d'Australie 2004, ne revenant sur les terrains qu'après huit mois d'éloignement.
C'est à l'époque qu'avec sa sœur, elle commence à alimenter la rubrique People et faits divers des journaux, à défaut des pages sport.
Elles sont ébranlées par l'assassinat de leur demi-sœur Yetunde en septembre 2003 lors d'un règlement de comptes à Los Angeles ainsi que par un procès interminable les opposant à deux promoteurs de tennis américains.
Durant cette période, Serena Williams prend aussi ce goût, qui ne l'a plus quittée, pour les à-côtés de la célébrité : séances photo, shopping, dessins de mode, actions humanitaires, émissions télé et apparitions dans des séries.
Elle termine la saison 2006 à la 96e place mondiale, avant de signer un come-back comme les États-Unis les aiment en remportant l'Open d'Australie 2007 en laminant en finale la n° 1 mondiale, la Russe Maria Sharapova (6-1, 6-2).
Elle enchaîne par une victoire à l'US Open 2008, deux autres sacres à Melbourne (2009-2010) et Wimbledon (2009-2010) et redevient
n° 1 mondiale.
L'Américaine Serena Williams a toujours su revenir aussi forte voire plus performante de ses blessures, mais celle qui la tient éloignée du circuit depuis juillet, et au moins jusqu'à fin janvier, est entourée de mystère et d'interrogations.À l'écart des courts depuis sa victoire à Wimbledon, la n° 4 mondiale a d'ores...
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