En août, le meilleur espoir de la L1 en 2009 et 2010 avait clairement affirmé qu'il se fixait comme objectif de décrocher le titre de meilleur joueur. Tout simplement. Mais les premières prestations de cet admirateur de Thierry Henry n'ont pas été à la hauteur des ambitions affichées. Et les critiques avaient fusé...
Le natif de La Louvière, qui fêtera ses 20 ans le 7 janvier, a gardé foi en lui. Il a entendu les récriminations sans jamais douter. Il a accepté de se retrouver trois fois sur le banc sans changer ses habitudes, notamment aux entraînements pour lesquels il reconnaît ne pas avoir une grande attirance.
« Je savais que j'allais rebondir », assure Hazard qui est toujours convaincu de sa réussite. Cette certitude l'habite depuis 2005, date de son arrivée au centre de formation du LOSC puis de ses débuts avec les professionnels le 25 novembre 2007 à Nancy (entrée à la 78e minute). Cette conviction est d'ailleurs l'un de ses moteurs.
Sa facilité donne parfois l'impression de confiner à la désinvolture. Mais il n'y a pas d'arrogance, de morgue, selon son capitaine Rio Mavuba, conscient que l'aisance technique agace les adversaires, enclins à « mettre le pied ». La saison dernière, Hazard a été le deuxième joueur de Ligue 1 au nombre de fautes subies.
Pour Lille, Hazard est donc une bénédiction. Qui laisse parfois pantois son entraîneur qui réfute cependant l'idée d'une dépendance au prodige. Ses coéquipiers sont admiratifs : Mickaël Landreau est louangeur alors que Ludovic Obraniak est « bluffé par ce qu'Eden fait avec un ballon ».
Les observateurs ont, eux, les yeux de Chimène pour ce « Messi droitier », selon une formule régulièrement reprise. Mais il n'est pas interdit de penser que ce bijou parte scintiller bientôt dans le grand club européen que lui prédit son compatriote, l'ancien meneur de jeu Enzo Scifo. Surtout si Lille ne décroche pas une qualification pour la Ligue des champions.
Hazard fascine Zinedine Zidane, mais aussi les entraîneurs Rafael Benitez (Inter Milan), Louis Van Gaal (Bayern Munich) et Arsène Wenger (Arsenal).
Il est sous contrat jusqu'en 2014 et Rudi Garcia, l'entraîneur du LOSC, souhaite évidemment le conserver. Comme le président Michel Seydoux qui veut croire dans la gratitude du joueur.
« Pour l'instant, on prend du plaisir à le voir jouer, on en profite ! On ne va pas se cacher : ça me paraît évident, pour un talent comme celui-là, il y aura des sollicitations », a reconnu le patron du LOSC dans un entretien avec la Voix du Nord, mercredi.
« Le joueur a compris qu'il travaillait bien ici et qu'il y a des gens qui l'aident à atteindre ce niveau », a ajouté M. Seydoux, alors que le directeur général adjoint Frédéric Paquet a évité les discussions l'été dernier en fixant la barre des négociations à 30 millions d'euros.
Seulement si Hazard continue...
Le natif de La Louvière, qui fêtera ses 20 ans le 7 janvier, a gardé foi en lui. Il a entendu les récriminations sans jamais douter. Il a accepté de se retrouver trois fois sur le banc sans changer ses habitudes, notamment aux entraînements pour lesquels il reconnaît ne pas avoir une grande attirance.
« Je savais que j'allais rebondir », assure Hazard qui est toujours convaincu de sa réussite. Cette certitude l'habite depuis 2005, date de son arrivée au centre de formation du LOSC puis de ses débuts avec les professionnels le 25 novembre 2007 à Nancy (entrée à la 78e minute). Cette conviction est d'ailleurs l'un de ses moteurs.
Sa facilité donne parfois l'impression de confiner à la désinvolture. Mais il n'y a pas d'arrogance, de morgue, selon son capitaine Rio Mavuba, conscient que l'aisance technique agace les adversaires, enclins à « mettre le pied ». La saison dernière, Hazard a été le deuxième joueur de Ligue 1 au nombre de fautes subies.
Pour Lille, Hazard est donc une bénédiction. Qui laisse parfois pantois son entraîneur qui réfute cependant l'idée d'une dépendance au prodige. Ses coéquipiers sont admiratifs : Mickaël Landreau est louangeur alors que Ludovic Obraniak est « bluffé par ce qu'Eden fait avec un ballon ».
Les observateurs ont, eux, les yeux de Chimène pour ce « Messi droitier », selon une formule régulièrement reprise. Mais il n'est pas interdit de penser que ce bijou parte scintiller bientôt dans le grand club européen que lui prédit son compatriote, l'ancien meneur de jeu Enzo Scifo. Surtout si Lille ne décroche pas une qualification pour la Ligue des champions.
Hazard fascine Zinedine Zidane, mais aussi les entraîneurs Rafael Benitez (Inter Milan), Louis Van Gaal (Bayern Munich) et Arsène Wenger (Arsenal).
Il est sous contrat jusqu'en 2014 et Rudi Garcia, l'entraîneur du LOSC, souhaite évidemment le conserver. Comme le président Michel Seydoux qui veut croire dans la gratitude du joueur.
« Pour l'instant, on prend du plaisir à le voir jouer, on en profite ! On ne va pas se cacher : ça me paraît évident, pour un talent comme celui-là, il y aura des sollicitations », a reconnu le patron du LOSC dans un entretien avec la Voix du Nord, mercredi.
« Le joueur a compris qu'il travaillait bien ici et qu'il y a des gens qui l'aident à atteindre ce niveau », a ajouté M. Seydoux, alors que le directeur général adjoint Frédéric Paquet a évité les discussions l'été dernier en fixant la barre des négociations à 30 millions d'euros.
Seulement si Hazard continue...
En août, le meilleur espoir de la L1 en 2009 et 2010 avait clairement affirmé qu'il se fixait comme objectif de décrocher le titre de meilleur joueur. Tout simplement. Mais les premières prestations de cet admirateur de Thierry Henry n'ont pas été à la hauteur des ambitions affichées. Et les critiques avaient fusé...Le natif...
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