Voilà tout le malheur de Bercy qui n'a jamais eu les honneurs d'un Federer en finale : être situé juste après le tournoi de Bâle au calendrier et surtout n'être pas un tournoi de la bonne dimension. « La motivation n'a jamais été un problème à Bercy », nuance-t-il cependant. « Je suis souvent arrivé à Paris blessé, mais j'ai surtout toujours des problèmes avec les dimensions du court central. (...) J'ai l'impression que le terrain est minuscule, de ne pas pouvoir frapper une balle très fort. » Allons donc. Federer bridé ? Cette saison, une légère modification de la surface devrait être en mesure de satisfaire la folie des grandeurs du Suisse. « J'ai entendu dire que la surface était un peu plus rapide. Peut-être que ça, ça peut m'arranger », glissait-il enfin. Et confirmation de tout le monde : Andy Murray, Richard Gasquet, Michaël Llodra. Cela va plus vite. À Roger d'éviter les pièges tricolores qui se profilent sur le petit central.
L'an dernier, Julien Benneteau l'avait éliminé d'entrée. Cette fois-ci, Richard Gasquet, dont il apprécie la technique, le défiera pour son premier match. Et Gaël Monfils, un des joueurs en forme du moment, plane dans sa moitié de tableau, pour une demi-finale fantasmée par ceux qui auront un billet pour samedi prochain. D'ici là, il faut espérer que le court ne rapetisse pas !