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Économie - Aviation

Le Japon et les États-Unis signent l’accord « ciel ouvert »

Les autorités japonaises et américaines ont officiellement signé hier l'accord « ciel ouvert », laissant ainsi les compagnies aériennes libres d'aménager leurs vols transpacifiques, alors que le trafic et la concurrence augmentent en Asie.
L'accord « open sky » (« ciel ouvert ») permet aux compagnies des deux pays d'ajuster le nombre de vols proposés, alors qu'il était auparavant limité en vertu d'anciens engagements bilatéraux au détriment des transporteurs japonais.
Le document a été signé au ministère japonais des Transports par l'ambassadeur des États-Unis, John Roos, et le ministre Sumio Mabuchi. « La signature d'aujourd'hui libéralise totalement le secteur aérien entre le Japon et les États-Unis », a indiqué un communiqué du ministère.
La prise d'effet officielle interviendra après l'échange de documents diplomatiques entre les deux pays, est-il précisé.
Les compagnies nippones et américaines se disent ravies de pouvoir s'associer pour établir des stratégies communes et des plans opérationnels plus efficaces.
Le Département américain des Transports (DoT) s'est prononcé en faveur de la garantie d'immunité en termes de concurrence aux compagnies American Airlines et Japan Airlines (JAL), alliées au sein du regroupement Oneworld, afin qu'elles puissent combiner leurs vols et en définir librement les horaires.
Le DoT a de la même façon a priori autorisé United Airlines, Continental Airlines et All Nippon Airways, membres de Star Alliance, à desservir conjointement les villes japonaises et américaines, aéroports de Tokyo (Haneda et Narita) compris.
La coopération équilibrée entre compagnies américaines et japonaises peut apporter aux passagers et au transport de marchandises plusieurs avantages, dont des tarifs plus bas sur un plus grand nombre de liaisons, de meilleurs services et horaires, des temps de voyage et de transit réduits, selon les autorités des deux pays.
Par la suite, le gouvernement japonais aimerait étendre ses accords de « ciel ouvert » déjà conclus avec neuf pays d'Asie pour qu'ils englobent aussi les aéroports de Tokyo (Haneda et Narita), selon la presse nippone.
Des discussions devraient s'engager notamment avec la Corée du Sud, la Malaisie et Singapour, en vue d'aboutir à une entrée en vigueur à l'horizon 2012, a affirmé hier le quotidien économique Nikkei.
L'extension de la libéralisation à Haneda et Narita devient en théorie possible du fait de l'augmentation de créneaux de vols sur ces deux sites après l'ouverture d'une quatrième piste à Haneda et l'extension de la deuxième à Narita.
Le nombre de vols internationaux autorisés à Haneda, plate-forme de transit auparavant saturée par le trafic intérieur, va de ce fait notablement augmenter, de même que le potentiel à Narita.
Le Japon aimerait par ailleurs ouvrir des négociations de nouveaux accords de « ciel ouvert » portant sur certains aéroports avec la Chine et Taïwan.

Les autorités japonaises et américaines ont officiellement signé hier l'accord « ciel ouvert », laissant ainsi les compagnies aériennes libres d'aménager leurs vols transpacifiques, alors que le trafic et la concurrence augmentent en Asie.L'accord « open sky » (« ciel ouvert ») permet aux...

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