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Économie - Indicateur

Le FMI prévoit une croissance d’un demi-point pour Dubaï en 2010

Selon le Fonds monétaire international (FMI), la croissance sera minime cette année pour Dubaï, notamment en raison de la crise de l'immobilier, qui continue de peser sur la reprise de l'émirat.

Bourj el-Arab à Dubaï qui se veut être le symbole du prestige de l’émirat.

L'économie de Dubaï devrait enregistrer une modeste croissance de 0,5 % en 2010, après s'être contractée de 1,3 % en 2009, grâce à une reprise du commerce et du tourisme, a indiqué hier un responsable du Fonds monétaire international (FMI). « Notre prévision de croissance pour Dubaï cette année est d'un demi-point », a déclaré à l'AFP le chef du département du FMI pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale, Masood Ahmad, à l'occasion de la présentation à Dubaï d'un rapport sur les perspectives économiques de la région. Selon M. Ahmad, le commerce et le tourisme ont connu une « croissance meilleure que prévu au début de l'année » alors que l'immobilier, moteur de croissance de Dubaï ces dernières années, reste en crise. « Le commerce et le secteur de la logistique ont de bonnes performances en partie en raison de la reprise relative mais robuste en Asie », a-t-il indiqué. « Le tourisme se développe relativement bien », a ajouté M. Ahmad. Avec le plus grand port de la région et le sixième terminal mondial de conteneurs, Dubaï s'est imposé comme un centre commercial régional et attire aussi de nombreux touristes. Le secteur immobilier, qui a plongé Dubaï dans la crise après une croissance rapide, « continuera de peser sur la reprise », a-t-il souligné. L'immobilier reste déprimé à Dubaï, les prix ayant baissé de quelque 50 % depuis le pic atteint en 2008, selon diverses études.
Pour l'ensemble des Émirats arabes unis, le FMI a prévu une croissance de 2,4 % en 2010 et de 3,2 % en 2011 après une croissance négative de 2,5 % en 2009. Le taux de croissance d'Abou Dhabi, la plus riche composante des Émirats et qui n'a pas de dette comme Dubaï, devrait atteindre 3,6 % en 2010, toujours selon M. Ahmad. Dubaï avait fait trembler les places financières internationales en novembre en demandant un moratoire sur une partie de la dette de Dubai World, son principal holding. Le groupe a annoncé le 10 septembre avoir obtenu, au terme de laborieuses négociations, l'accord de 99 % de ses créanciers à la restructuration de sa dette estimée à 24,9 milliards de dollars.
L'économie de Dubaï devrait enregistrer une modeste croissance de 0,5 % en 2010, après s'être contractée de 1,3 % en 2009, grâce à une reprise du commerce et du tourisme, a indiqué hier un responsable du Fonds monétaire international (FMI). « Notre prévision de croissance pour Dubaï cette...

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