"Je crois que tous ceux qui représentent des pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU comprennent que le travail du tribunal, à ce stade, ne sera pas arrêté", a déclaré M. Feltman.
"Le tribunal continuera sa tâche", a-t-il ajouté.
M. Feltman a tenu ces propos alors qu'une crise politique se noue au sujet du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), entre le camp du Premier ministre Saad Hariri et le Hezbollah, qui accuse le tribunal d'être "politisé" et d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages.
Des informations sur une possible mise en cause par le TSL de membres du Hezbollah dans l'assassinat de Rafic Hariri font craindre un regain de violences confessionnelles au Liban et un effondrement du gouvernement d'union nationale.
La brève visite du diplomate américain a aussi coïncidé avec une rencontre à Ryad entre le président syrien Bachar el-Assad et le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui était consacrée selon des spécialistes au différend entre Hariri, soutenu par l'Arabie saoudite, et le Hezbollah, proche de la Syrie, au sujet du TSL.
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