Le chef de file du parti anti-islam PVV, Geert Wilders, avait demandé lundi, peu après l'ouverture de son procès, la récusation de ses juges. Il avait reproché au président Jan Moors ses commentaires à propos du silence qu'il compte observer durant le procès et qui, selon lui, sèment un doute sur l'impartialité du tribunal. Qualifiant les propos du juge Moors de « malheureux », le juge Bauduin a cependant estimé « qu'il n'y a pas d'indications sérieuses selon lesquelles les juges ont envers lui un soupçon de partialité ». Le président avait lancé lundi au prévenu : « Vous semblez être bon pour émettre une opinion, mais ensuite vous évitez la discussion. Il semble un peu que vous faites cela aujourd'hui encore. »
Le jugement
sera rendu
le 4 novembre
Le député encourt un an de prison ou 7 600 euros d'amende pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans et les étrangers non occidentaux, en particulier les Marocains, ainsi que pour injures envers les musulmans. Il est poursuivi pour avoir notamment qualifié l'islam de « fasciste » et réclamé l'interdiction du Coran, comparé au livre Mein Kampf d'Adolf Hitler.
Le procès est prévu sur sept journées d'audience et le jugement devrait être rendu le 4 novembre. Le Parti pour la liberté (PVV), arrivé troisième aux élections législatives anticipées du 9 juin, a apporté son soutien à un futur gouvernement libéral-chrétien-démocrate.
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