Le Hezbollah et ses alliés s'opposeront à tout financement du Tribunal spécial sur le Liban, a déclaré un responsable du parti au moment où le Premier ministre Saad Hariri réaffirmait son attachement à cette instance.
Le parti chiite et ses alliés « ont pris la décision de s'opposer à tout financement (libanais) du tribunal international », a affirmé à l'AFP Ghaleb Abou Zainab, membre du conseil politique du Hezbollah.
« Comment peut-on financer un tribunal qui est devenu un instrument israélo-américain et qui tente de provoquer une dissension dans le pays ? » s'est demandé le responsable. « Nous ne voulons pas que le Liban fasse partie du projet américain dans la région. »
Réuni sous la présidence du député Mohammad Raad, le Bloc parlementaire de la fidélité à la résistance a indiqué que « si les problèmes et les quiproquos se sont accumulés dans le pays, c'est parce que le concept de partenariat national et la Constitution ne sont pas respectés et parce que le pacte national et les lois sont appliqués de façon sélective ».
Jugeant nécessaire une action pour metre fin aux « conséquences fâcheuses » d'une telle situation sur le pays, le bloc du Hezbollah a indiqué que « l'insistance de certains à intimider les Libanais et à exacerber les tensions ne détournera pas l'attention de l'affaire des faux témoins ou de la nécessité de tenir compte des preuves fournies (par le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah) sur une piste israélienne » dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri. « Les remous autour du refus de financement (du TSL) ne changeront rien aux divergences entre les Libanais sur les moyens de parvenir à la vérité (sur l'assassinat de Hariri). Ces divergences doivent nous inciter à trouver une approche objective du dossier de manière à barrer la voie à une division des Libanais et à l'exploitation de cette affaire par les ennemis du Liban », selon le communiqué du bloc.
L'affaire du TSL a été soulevée durant l'entretien qu'un des responsables du parti de Dieu, Hassan Ezzeddine (responsable des affaires arabes), a eu avec l'ambassadeur du Qatar, Saad Ali Mouhannadi, puis au cours de l'entretien de M. Ammar Moussaoui (responsable des affaires internationales) avec le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU au Liban, Michael Williams. Dans une déclaration à la presse, M. Moussaoui a réaffirmé que « la bombe à retardement qu'est l'acte d'accusation qui doit être prochainement publié par le TSL a pour objectif de porter atteinte à la Résistance ».
Le parti chiite et ses alliés « ont pris la décision de s'opposer à tout financement (libanais) du tribunal international », a affirmé à l'AFP Ghaleb Abou Zainab, membre du conseil politique du Hezbollah.
« Comment peut-on financer un tribunal qui est devenu un instrument israélo-américain et qui tente de provoquer une dissension dans le pays ? » s'est demandé le responsable. « Nous ne voulons pas que le Liban fasse partie du projet américain dans la région. »
Réuni sous la présidence du député Mohammad Raad, le Bloc parlementaire de la fidélité à la résistance a indiqué que « si les problèmes et les quiproquos se sont accumulés dans le pays, c'est parce que le concept de partenariat national et la Constitution ne sont pas respectés et parce que le pacte national et les lois sont appliqués de façon sélective ».
Jugeant nécessaire une action pour metre fin aux « conséquences fâcheuses » d'une telle situation sur le pays, le bloc du Hezbollah a indiqué que « l'insistance de certains à intimider les Libanais et à exacerber les tensions ne détournera pas l'attention de l'affaire des faux témoins ou de la nécessité de tenir compte des preuves fournies (par le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah) sur une piste israélienne » dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri. « Les remous autour du refus de financement (du TSL) ne changeront rien aux divergences entre les Libanais sur les moyens de parvenir à la vérité (sur l'assassinat de Hariri). Ces divergences doivent nous inciter à trouver une approche objective du dossier de manière à barrer la voie à une division des Libanais et à l'exploitation de cette affaire par les ennemis du Liban », selon le communiqué du bloc.
L'affaire du TSL a été soulevée durant l'entretien qu'un des responsables du parti de Dieu, Hassan Ezzeddine (responsable des affaires arabes), a eu avec l'ambassadeur du Qatar, Saad Ali Mouhannadi, puis au cours de l'entretien de M. Ammar Moussaoui (responsable des affaires internationales) avec le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU au Liban, Michael Williams. Dans une déclaration à la presse, M. Moussaoui a réaffirmé que « la bombe à retardement qu'est l'acte d'accusation qui doit être prochainement publié par le TSL a pour objectif de porter atteinte à la Résistance ».
Le Hezbollah et ses alliés s'opposeront à tout financement du Tribunal spécial sur le Liban, a déclaré un responsable du parti au moment où le Premier ministre Saad Hariri réaffirmait son attachement à cette instance.Le parti chiite et ses alliés « ont pris la décision de s'opposer à tout...
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