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Économie - Marchés

Grèce : émission de dette à long terme possible fin 2011 ou en 2012

Le Fonds monétaire international (FMI) a affirmé hier qu'il prévoyait que la Grèce serait de nouveau capable d'émettre de la dette à moyen et long terme fin 2011 ou début 2012.
« D'après nos prévisions, les Grecs pourraient revenir sur les marchés dans 12 à 18 mois », a indiqué la directrice des relations extérieures du FMI, Caroline Atkinson, lors d'un point de presse à Washington.
« Mais le programme (économique qui accompagne le prêt à la Grèce, NDLR) leur permet de rester en dehors des marchés », a souligné Mme Atkinson.
Depuis qu'elle a obtenu en mai un prêt de 30 milliards d'euros du Fonds, assorti d'un autre de 80 milliards de ses partenaires de la zone euro, la Grèce n'a plus émis que de la dette avec une maturité maximale de six mois. Le Premier ministre grec Georges Papandréou avait déclaré le 10 août à un journal américain qu'il espérait que son pays reviendrait sur les marchés de la dette à moyen et long terme en 2011. Dans un rapport sur l'avancée du programme économique de la Grèce, daté du 26 août, le FMI relevait toutefois : « Les autorités n'ont pas de projet de retour sur le marché obligataire (à moyen et long terme, NDLR) à courte échéance. » Lors de ce point de presse, la porte-parole du FMI s'est employée à relativiser les spéculations autour des pays les plus endettés de la zone euro.
 « Il n'y a pas eu de demande de soutien financier ni de demande particulière au FMI » de la part de l'Irlande et du Portugal, a-t-elle indiqué.
 « Plus généralement, nous n'avons pas d'indication selon laquelle un certain nombre de pays en Europe, dans l'Union européenne dans son ensemble, auraient annoncé ou fait des avancées importantes en direction de mesures budgétaires qui entraîneraient une consolidation de leurs finances plus précoce que prévu », a rapporté Mme Atkinson.
Elle a également rejeté l'idée que les taux d'intérêt élevés auxquels le Portugal doit emprunter des fonds aujourd'hui puissent automatiquement provoquer une demande de prêt au FMI. « Je ne pense pas qu'il y ait un déclencheur dans les taux du marché qui mène à une intervention. Le Portugal est en train de prendre les mesures auxquelles il s'est engagé afin d'atteindre ses objectifs budgétaires », a-t-elle déclaré.
 « Je ne commenterai pas les mouvements des marchés, je sais qu'ils sont variables. Si on regarde sur une certaine période, on voit les marchés monter, descendre. Je pense que ce qui compte, ce sont les changements fondamentaux que nous avons vus, les changements fondamentaux dans la politique des gouvernements », a ajouté Mme Atkinson. Commentant la contraction de 1,2 % du produit intérieur brut en Irlande au deuxième trimestre, elle a appelé à « ne pas trop s'attacher aux variations trimestrielles » de l'activité économique.
 « Nous pensons que les mesures budgétaires que le pays a annoncées, et qu'il est en train de mettre en œuvre et de discuter dans son budget, sont adéquates et la bonne chose à faire étant donné les pressions sur le financement et les comptes publics en Irlande », a-t-elle déclaré.
« D'après nos prévisions, les Grecs pourraient revenir sur les marchés dans 12 à 18 mois », a indiqué la directrice des relations extérieures du FMI, Caroline Atkinson, lors d'un point de presse à Washington.« Mais le programme (économique qui accompagne le prêt à la Grèce,...

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