Il s'exprimait au terme d'un « Forum sur l'énergie et le climat » réunissant lundi et mardi à New York des émissaires de 17 pays contribuant ensemble à 80 % des émissions de CO2 dans le monde. « Personne n'anticipe d'aucune manière l'adoption d'un traité juridiquement contraignant à Cancun cette année. C'est sur une série de problèmes-clés que l'effort se porte », a-t-il admis, citant notamment l'atténuation des effets des émissions de gaz à effet de serre, la transparence, la finance et la technologie. « C'est plus facile à dire qu'à faire. C'était une rencontre très constructive », mais « il est toujours plus difficile d'avancer dans une assemblée plus large de 190 pays », a-t-il ajouté.
La prochaine conférence de l'ONU se tiendra du 29 novembre au 10 décembre à Cancun, au Mexique, un an après l'échec retentissant de Copenhague. L'accord qui y avait été négocié à la hâte fixait comme objectif de limiter la hausse de la température de la planète à 2 degrés, mais restait évasif sur les moyens d'y parvenir et ne précisait pas de calendrier.
Il prévoyait aussi un financement pour les plus vulnérables à court terme (30 milliards de dollars entre 2010 et 2012) et moyen terme (100 milliards par an d'ici à 2020).
commentaires (0)
Commenter