poducteur.
Polyvalent et prolifique, Molvaer collectionne en effet les projets : entre deux tournées, il compose pour le théâtre et le cinéma. En 2003, il remporte le prix Buddy, le plus grand honneur qu'un musicien de jazz puisse remporter en Norvège. Au printemps 2009, il lançait Hamada. À un journaliste de Libération, il explique en ces termes l'idée de départ du disque : « En géologie, "Hamada" désigne un désert rocheux. Les pierres remplacent le sable. L'histoire d'un ermite qui mangeait lézards et insectes pour survivre en le traversant m'a émerveillé. Jusqu'où l'homme peut-il aller? J'ai voulu rendre la question du dépassement aussi réelle que possible, en écartant les espaces. J'ai délibérément disloqué le cadre et concentré les morceaux pour transmettre cette impression... Mais l'auditeur doit produire un effort d'attention. Je suis incapable de lui prendre la main comme y parviennent Bob Dylan ou Neil Young. Ou mon influence cardinale : Joni Mitchell. »
Sa musique, telle qu'il la décrit ? « Un mélange d'inspiration et de machines, baigné dans une ambiance d'une pureté totale. Un développement organique, avec un fil rouge. »
Nils Petter Molvaer plays Hamada sera également présenté par Liban Jazz à l'Opéra de Damas le 30 septembre 2010.
www.nilspettermovaer.info
* Billets disponibles au Virgin Megastore.
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