Ghazi Aridi présentant une copie agrandie du nouveau permis. À ses côtés, le ministre Ziyad Baroud. Photo Hassan Assal
Celui-ci consiste à délivrer des permis aux chauffeurs du public pour mettre fin à la concurrence déloyale et à l'anarchie. Les permis seront obligatoires à partir de février prochain, qui marque la fin du délai de grâce fixé à ces derniers pour régulariser leur situation, a expliqué M. Aridi au cours de la cérémonie, en insistant sur la volonté de son département et de celui de l'Intérieur d'appliquer rigoureusement le nouveau projet. Il a aussi mis l'accent sur le fait que ce projet est utile aussi bien pour les chauffeurs que pour les clients.
Prenant à son tour la parole, M. Baroud a reconnu que les institutions sont « pourries » et que « ce sont ceux qui meurent sur les routes qui en paient le prix », avant de préciser que les deux accidents mortels qui s'étaient produits sur la route du Liban-Sud ne sont pas dus à la présence de radars, mais soit à la vitesse, soit à une panne mécanique.
Il a souligné que le Liban a besoin de 50 radars de surveillance d'une valeur globale de 2,5 millions de dollars, avant d'indiquer qu'il travaille sur un projet pour régler les problèmes de la route, mais sans vouloir en donner les détails. M. Baroud a ensuite rappelé que lorsqu'il avait proposé en Conseil des ministres de quintupler les amendes infligées aux chauffards, il avait été accusé d'agir contre les pauvres. « Je veux juste les protéger. Sans amendes consistantes, sans répression des contraventions et sans radars, il est inutile de penser que la situation pourra s'améliorer » sur les routes, a-t-il averti.