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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

L’Iran et la Syrie au menu d’une réunion de l’AIEA

La réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, à partir d'aujourd'hui à Vienne, sera dominée par l'Iran et son refus de laisser les inspecteurs de l'agence poursuivre leur enquête, selon des diplomates. Le rapport remis en préalable à cette réunion d'automne aux 35 gouverneurs représentant les 151 États membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique insiste sur le fait que Téhéran poursuit la constitution de ses stocks d'uranium enrichi à 5 % et 20 % de degré de pureté. Le régime islamique continue ainsi de défier les résolutions et sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU lui enjoignant de cesser ces activités jusqu'à ce que l'AIEA ait pu déterminer s'il y a une possible composante militaire à ce programme nucléaire, dont Téhéran affirme qu'il est purement civil. De plus, Téhéran n'a pas signalé à l'agence les projets de dix nouveaux sites pour l'enrichissement d'uranium annoncés le mois dernier par le chef de l'agence atomique iranienne Ali Akhbar Salehi, alors que l'accord sur les mesures de sauvegarde de l'AIEA l'y oblige.
Le refus de Téhéran de laisser les inspecteurs de l'agence, qui ont une bonne connaissance du dossier, poursuivre leur travail sur le terrain a été qualifié de « grave » par certains diplomates, même si l'Iran a le droit de les récuser comme chacun des autres États membres. Outre l'Iran, la Syrie et son refus de coopération seront une nouvelle fois abordés par les gouverneurs sans trop d'espoir de progrès, selon les diplomates. Deux ans après l'ouverture d'une enquête de l'AIEA sur des soupçons de projets de construction d'un réacteur nucléaire dans le désert syrien avec l'aide de la Corée du Nord, avant que le site ne soit bombardé par les Israéliens en septembre 2007, il n'y a toujours pas de preuves tangibles. L'AIEA pourrait demander « une inspection spéciale » en Syrie, mais l'envoi d'une telle mission ne fait pas l'unanimité au sein du conseil. La dernière tentative d'envoyer une telle mission, en 1993 en Corée du Nord, a conduit l'État communiste à fermer ses frontières aux inspecteurs de l'agence et à développer en secret sa bombe atomique.
La réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, à partir d'aujourd'hui à Vienne, sera dominée par l'Iran et son refus de laisser les inspecteurs de l'agence poursuivre leur enquête, selon des diplomates. Le rapport remis en préalable à cette réunion d'automne aux 35 gouverneurs représentant les 151 États membres de...

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