Le refus de Téhéran de laisser les inspecteurs de l'agence, qui ont une bonne connaissance du dossier, poursuivre leur travail sur le terrain a été qualifié de « grave » par certains diplomates, même si l'Iran a le droit de les récuser comme chacun des autres États membres. Outre l'Iran, la Syrie et son refus de coopération seront une nouvelle fois abordés par les gouverneurs sans trop d'espoir de progrès, selon les diplomates. Deux ans après l'ouverture d'une enquête de l'AIEA sur des soupçons de projets de construction d'un réacteur nucléaire dans le désert syrien avec l'aide de la Corée du Nord, avant que le site ne soit bombardé par les Israéliens en septembre 2007, il n'y a toujours pas de preuves tangibles. L'AIEA pourrait demander « une inspection spéciale » en Syrie, mais l'envoi d'une telle mission ne fait pas l'unanimité au sein du conseil. La dernière tentative d'envoyer une telle mission, en 1993 en Corée du Nord, a conduit l'État communiste à fermer ses frontières aux inspecteurs de l'agence et à développer en secret sa bombe atomique.
Moyen Orient et Monde - Nucléaire
L’Iran et la Syrie au menu d’une réunion de l’AIEA
OLJ / le 13 septembre 2010 à 23h25
Le refus de Téhéran de laisser les inspecteurs de l'agence, qui ont une bonne connaissance du dossier, poursuivre leur travail sur le terrain a été qualifié de « grave » par certains diplomates, même si l'Iran a le droit de les récuser comme chacun des autres États membres. Outre l'Iran, la Syrie et son refus de coopération seront une nouvelle fois abordés par les gouverneurs sans trop d'espoir de progrès, selon les diplomates. Deux ans après l'ouverture d'une enquête de l'AIEA sur des soupçons de projets de construction d'un réacteur nucléaire dans le désert syrien avec l'aide de la Corée du Nord, avant que le site ne soit bombardé par les Israéliens en septembre 2007, il n'y a toujours pas de preuves tangibles. L'AIEA pourrait demander « une inspection spéciale » en Syrie, mais l'envoi d'une telle mission ne fait pas l'unanimité au sein du conseil. La dernière tentative d'envoyer une telle mission, en 1993 en Corée du Nord, a conduit l'État communiste à fermer ses frontières aux inspecteurs de l'agence et à développer en secret sa bombe atomique.
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