Expulsions de Roms : Paris montré du doigt au Parlement européen
OLJ / le 08 septembre 2010 à 00h19
La France s'est retrouvée sur le banc des accusés hier au Parlement européen en raison de sa politique à l'égard des Roms, jugée « inacceptable » par de nombreux élus mais qui semble en revanche en passe d'être bénie par la Commission européenne. Les deux institutions de l'UE ont affiché leurs différences sur ce sujet sensible à l'occasion d'un débat sur la situation des Roms en Europe, organisé à Strasbourg à la suite des expulsions décidées par la France. Les groupes libéral, socialiste, vert et communiste du Parlement européen ont présenté des projets de résolution condamnant les expulsions de citoyens roumains et bulgares vers leur pays d'origine par les autorités françaises. Un vote doit intervenir demain. À Paris, le gouvernement a dénoncé des propos « totalement excessifs » de certains députés européens. La commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding, a, quant à elle, rappelé que les Roms ne devaient pas devenir des « boucs émissaires », mais elle s'est également déclarée satisfaite des « garanties » que lui a fournies le gouvernement français pour justifier sa politique de reconduction vers leur pays d'origine de citoyens roumains et bulgares.
La France s'est retrouvée sur le banc des accusés hier au Parlement européen en raison de sa politique à l'égard des Roms, jugée « inacceptable » par de nombreux élus mais qui semble en revanche en passe d'être bénie par la Commission européenne. Les deux institutions de l'UE ont affiché leurs...
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