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Liban - Enquête

Un Saint-Georges factice en France pour reconstituer l'assassinat de Hariri

Une reconstitution de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, tué dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005, aura lieu fin septembre dans un camp militaire de Gironde, écrit samedi le Figaro sur son site Internet. Les préparatifs ont commencé en juin dans le camp de Captieux, au sud de Bordeaux. D'une superficie de près de 10 000 hectares (soit la taille de Paris intra-muros, le CTPE (Champ de tir et polygone d'essai), de Captieux est l'un des plus grands champs de tir d'Europe et le plus grand de France.

À l’emplacement même de l’attentat face à l’hôtel Saint-Georges sur le front de mer, un monument dédié à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.

Un spécialiste français en matière d'explosifs, membre de l'équipe d'enquêteurs du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) est déjà venu sur les lieux, notamment pour superviser la reconstitution des portions de la rue Minet el-Hosn où Rafic Hariri a été tué, ainsi que les bâtiments autour de l'explosion, écrit Lefigaro.fr. Une cinquantaine de personnes civiles et militaires travaillent en permanence sur le site, rattaché à la base aérienne de Mont-de-Marsan, qui se trouve à cheval sur les départements de la Gironde et des Landes.

Ni le ministère des Affaires étrangères ni celui de de la Défense n'ont souhaité s'exprimer sur cette information.

 

Le 14 février 2005, sur une route du bord de mer de Beyrouth, Rafic Hariri, alors Premier ministre du Liban, trouvait la mort dans un attentat-suicide d'une rare violence qui le visait expressément, et qui fera 22 victimes et au moins cent blessés. Le 30 mai 2007, le Conseil de sécurité de l'ONU annonçait la création d'un tribunal spécial chargé de juger les assassins d'Hariri, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL). Il n'a pour l'instant prononcé aucune inculpation, alors qu'une première enquête internationale mandatée par l'ONU avait entraîné l'incarcération puis la condamnation à des peines de prison de quatre suspects, des généraux libanais en relation avec les services secrets syriens. Ils ont été relâchés à la demande du TSL.

Mercredi, le procureur Daniel Bellemare, a indiqué qu'aucune inculpation n'était encore à l'ordre du jour. "Je ne procéderai à des inculpations que lorsque j'estimerai avoir réuni suffisamment d'éléments", a-t-il expliqué lors de l'entretien, alors que des rumeurs annonçaient l'inculpation prochaine de membres du Hezbollah. Pour le secrétaire général du Hezb, sayyed Hassan Nasrallah, le TSL participe à un "projet israélien" et n'est pas indépendant. Le 10 août dernier, le Hezbollah a également fourni un document vidéo qui montre la surveillance par Israël de l'itinéraire fatal à Rafic Hariri.

 

Un spécialiste français en matière d'explosifs, membre de l'équipe d'enquêteurs du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) est déjà venu sur les lieux, notamment pour superviser la reconstitution des portions de la rue Minet el-Hosn où Rafic Hariri a été tué, ainsi que les bâtiments autour de l'explosion, écrit Lefigaro.fr. Une cinquantaine de personnes civiles et militaires travaillent en permanence sur le site, rattaché à la base aérienne de Mont-de-Marsan, qui se trouve à cheval sur les départements de la Gironde et des Landes.
Ni le ministère des Affaires étrangères ni celui de de la Défense n'ont souhaité s'exprimer sur cette information.
 
Le 14 février 2005,...
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