L'institution multilatérale a indiqué dans un communiqué avoir mis un point final à cet accord en obtenant le feu vert de sa plus haute instance de décision, son conseil d'administration.
En vertu de cet accord, Beyrouth pourra obtenir de 375 à 550 millions de dollars entre 2011 et 2014 pour financer des projets destinés entre autres à "stimuler la croissance", "créer un climat des affaires concurrentiel", "améliorer l'infrastructure économique" (électricité, eau, transport, environnement) et "fournir une protection sociale équitable à l'ensemble de la population" libanaise.
"Le Liban peut compter sur la Banque mondiale pour soutenir son programme de réformes et tenir les promesses faites à sa population", a déclaré la directrice de l'institution au Liban, Hedi Larbi, citée dans un communiqué.
Le gouvernement d'unité nationale en place depuis juin 2009 a lancé un programme pour mieux exploiter le potentiel de croissance du pays et réduire les inégalités.
Il avait présenté en juin un projet de réforme du secteur de l'électricité. Les coupures de courant sont un frein au développement du pays et un sujet de mécontentement quotidien.
D'après la Banque mondiale, le pays utilise mal ses importantes ressources financières, trop majoritairement investies dans l'immobilier, et le potentiel d'une population bien formée qui choisit souvent l'émigration.
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