L'Australien, leader du championnat du monde après quatre victoires en 12 courses au volant de sa Red Bull, n'est jamais monté sur le podium à Spa, mais considère néanmoins le rapide circuit des Ardennes belges comme l'un de ses préférés.
Alonso, deuxième du Grand Prix précédent en Hongrie puis vainqueur avant cela en Allemagne sur fond de polémique avec la consigne d'équipe appliquée par Ferrari, n'a plus droit à l'erreur s'il veut combler le fossé de 20 points qui le sépare de Webber.
Il doit en plus se méfier d'éventuelles sanctions que la FIA pourrait imposer à Ferrari pour son comportement à Hockenheim, en plus des 100 000 dollars d'amende. Une décision sera prise le 8 septembre à Paris.
Le double champion du monde n'en est pas moins optimiste car il sait que Ferrari s'est imposé à cinq reprises ces sept dernières années en Belgique, dont deux fois grâce à Kimi Räikkönen.
« Nous sommes sur la bonne voie, a dit Alonso. La voiture a beaucoup progressé, ce qui me rend plus optimiste, et toute l'équipe gagne en confiance. À Spa, nous aurons encore quelques nouveautés et nous espérons qu'elles nous permettront de continuer à progresser. »
Webber confiant
Webber, qui compte quatre points d'avance sur la McLaren de Lewis Hamilton en tête du championnat, a terminé neuvième à Spa l'an dernier, mais sait qu'il peut faire mieux cette année au cours d'un week-end qui s'annonce humide. Red Bull, en pole position pour toutes les courses sauf une cette saison, sera une nouvelle fois l'écurie à battre, même si la FIA impose des restrictions à ses ailerons avant, une mesure qui affecterait également Ferrari. « Je ne crois pas qu'il y ait un seul pilote sur la grille qui ne se réjouisse d'être à Spa, a déclaré Webber. C'est un circuit incroyable pour le pilotage. Je pense qu'on peut bien y figurer. »
Il faudra également surveiller Felipe Massa. Le Brésilien, qui a dû céder le passage à Alonso à Hockenheim, s'était imposé à Spa en 2008.
« Dans les dernière courses, nous avons montré que nous étions à nouveau très compétitifs, peut-être encore plus que nous l'espérions », a déclaré Massa.
Massa et son ancien coéquipier Michael Schumacher sont les seuls pilotes du plateau à s'être déjà imposés à Spa, mais l'Allemand, qui y avait fait ses débuts en F1 pour Jordan en 1991, ne fera pas partie cette fois des prétendants à la victoire.
Le septuple champion du monde devra reculer de 10 places sur la grille de départ pour avoir pratiquement envoyé Rubens Barrichello contre le mur en Hongrie.
« Spa a toujours été mon circuit préféré et, pour cette seule raison, je suis content d'y retourner », a déclaré l'Allemand, qui souffre depuis son retour à la compétition pour Mercedes.