Le festival d’Angoulême s’inscrit dans le paysage du cinéma francophone

Angoulême, place forte de la bande dessinée depuis plusieurs décennies, s'installe aussi peu à peu dans le paysage cinématographique avec la 3e édition, depuis hier et jusqu'à dimanche, de son Festival du film francophone impulsé par le producteur et acteur Dominique Besnehard.
Le « FFA » se présente comme un rendez-vous « court et intense » avec cinq jours de projections et dix films en compétition venus de France, Québec, Benelux, Algérie, Tchad ou encore Haïti. Le film vainqueur sera désigné par un jury présidé par l'actrice française Nathalie Baye et composé de membres représentant tout le cinéma francophone.
Le festival accueillera plusieurs invités de marque tels Bertrand Blier, dont le film Le bruit des glaçons a été projeté en ouverture hier soir, jour de sa sortie nationale, ainsi que les réalisateurs Coline Serreau, aujourd'hui jeudi, et Claude Lelouch, dimanche, pour des « master class ». La première fait l'objet d'un « focus » avec cinq films présentés et le second sera à l'honneur avec la projection en avant-première de son documentaire D'un film à l'autre retraçant sa carrière depuis les années 60.
L'actrice Laura Smet est également attendue à Angoulême à l'occasion de la projection en avant-première de Pauline et François (sortie nationale le 22 septembre), « un premier film très prometteur » de Renaud Fely selon la mère de Laura, Nathalie Baye, interrogée dimanche dans les colonnes de Sud Ouest.
Parmi les autres avant-premières, à noter aussi la projection de Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois (sortie le 8 septembre).
Le festival s'offrira aussi une parenthèse musicale inédite avec la présence de Lulu Gainsbourg, le fils de Serge Gainsbourg et Bambou, lui-même pianiste et compositeur de musiques de film. Lulu, qui n'avait que 5 ans quand son père est décédé en 1991 et vit aujourd'hui aux États-Unis, doit se produire sur scène samedi à l'occasion de la projection du film Gainsbourg vie héroïque.