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Moyen Orient et Monde - Inde

L’armée toujours à la recherche des disparus au Ladakh

L'armée indienne tentait toujours hier de retrouver les personnes disparues et les trekkers bloqués après les inondations qui ont touché le Ladakh il y a une semaine, espérant progresser dans leurs recherches grâce au retour des télécommunications. Les secours ont jusqu'à présent été fortement ralentis par les dégâts énormes causés par les inondations. Routes, ponts, habitations, réseaux électriques ont été endommagés par les pluies et les torrents de boue.
« L'armée indienne travaille sans relâche », a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'armée, J.S. Brar, à Srinagar, la capitale d'été du Cachemire indien, dont le Ladakh, une région himalayenne prisée des trekkers, est le plus important district. Selon les autorités indiennes, au moins 185 personnes sont mortes, dont 5 Européens - trois Français, un Italien et un Espagnol -, et 400 personnes sont portées manquantes. Parmi les étrangers figurent aussi 16 ouvriers népalais et deux réfugiés tibétains. « Nous évacuons aussi les touristes étrangers bloqués dans divers endroits », a-t-il ajouté, précisant que la priorité était d'héliporter « les étrangers sérieusement malades et déshydratés depuis des endroits inaccessibles vers Leh », la principale ville du Ladakh. Selon des responsables du secteur touristique, plus de 2 000 touristes étrangers se trouvaient dans cette région au moment des inondations, dans la nuit de jeudi à vendredi derniers, et la plupart d'entre eux effectuaient un trek. Le gouvernement du Cachemire indien tentait toujours d'établir le nombre exact et la localisation des étrangers, via les ambassades et les agences de voyages. Des trekkers ont raconté « l'enfer » de la semaine passée à leur arrivée hier à l'aéroport de New Delhi. « Il y avait des coulées de boue, des pierres tombaient des montagnes. C'était monstrueux, ça allait à une vitesse incroyable », a témoigné auprès de l'AFP David Bressac, un accompagnateur de haute montagne pour une agence de voyages franco-indienne, qui a été bloqué cinq jours à Skyu avec une centaine d'autres trekkers.
Dans l'un des villages les plus affectés, Choglamsar, à la périphérie de Leh, l'armée a distribué des centaines de sacs de couchage, des matelas et des tentes. Selon le porte-parole de l'armée, un générateur a été héliporté à Leh pour relancer le réseau des télécommunications, fortement endommagé. « L'arrivée d'un générateur va relancer les lignes téléphoniques qui ont sévèrement handicapé les opérations de secours », a-t-il déclaré. Jusqu'à présent, les téléphones portables et les lignes fixes ne fonctionnaient quasiment pas. Leh, entourée d'une zone désertique aride, est située à une altitude de 3 505 mètres et ne connaît que très rarement des précipitations. Elle ne dispose d'aucun système d'écoulement des eaux.
L'armée indienne tentait toujours hier de retrouver les personnes disparues et les trekkers bloqués après les inondations qui ont touché le Ladakh il y a une semaine, espérant progresser dans leurs recherches grâce au retour des télécommunications. Les secours ont jusqu'à présent été fortement ralentis...

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