Face à l’iPhone et Android, le Samsung Wave a plus d’un atout sous le capot

À l'allumage, l'utilisateur est de prime abord impressionné par l'écran 3,3" aux 16 millions de couleurs vives, à la fois très lumineux et très contrasté, et par la définition de 480 x 800 pixels. Un peu comme si l'on regardait un écran HD miniature. Fonds d'écran préinstallés et affichage photos et vidéos sont encore plus convaincants. La technologie « Amoled » utilisée en donne plein la vue.
Autre atout : la fabrication même du Samsung Wave. Sa finition est soignée. L'appareil est peu épais, le poids léger (115 g) et la coque est en métal brossé.
Sous le capot de la nouvelle vedette de Samsung, le processeur tient son rang : avec une fréquence de 1 Ghz, il se hisse au même niveau que le HTC Desire ou même l'iPad. Dans l'exécution générale des tâches (comme par exemple les jeux vidéo), on peut facilement constater sa rapidité.
Comme sur d'autres smartphones, on retrouve le service Microsoft ActiveSync Exchange sur le Wave, pour les éventuels utilisateurs professionnels désireux de le synchroniser, entre autres contenus, avec leurs mails et agenda enregistrés dans le réseau de leur société.
Côté photos, les prises de vues en 5 megapixels (et avec si nécessaire l'aide du flash intégré) sont satisfaisantes, mais la vraie surprise se niche dans le rendu des vidéos enregistrées en 480 x 720 pixels : leur fluidité est remarquable à la lecture.

Un nouveau système
Le Samsung Wave est donc le premier à fonctionner sous l'OS Bada, un système ouvert et basé sur Linux, lancé par Samsung il y a plusieurs mois. Son interface, avec la grille d'icônes de l'écran d'accueil, rappelle certes l'iPhone d'Apple, mais il a aussi une originalité certaine : il permet de basculer du « mode widget » au « mode applications ». Et ce, en appuyant sur le bouton central en bas ou sur celui d'à côté à droite. Parmi les widgets se trouvent par exemple celui de la boîte de réception des e-mails, celui de Google (permettant de lancer une recherche, d'afficher Google Maps ou d'ouvrir Gmail). Les applications, développées pour Bada, sont, elles, à télécharger à partir de la boutique Samsung Apps.
Chaque mode (widgets ou applications) propose de personnaliser jusqu'à dix fenêtres différentes ! La question se pose autour de cette grande importance accordée par Samsung aux widgets, mais ces derniers constituent indéniablement des portes d'entrée à une multitude de services. Dans l'ensemble, la manipulation est aisée, même si au départ l'utilisateur est quelque peu dérouté, habitué sans doute à la logique des interfaces des smartphones iPhone et Android.
Il reste que la présence permanente des trois icônes en bas (Clavier, Contacts et Messages), quel que soit le mode choisi, et le format plutôt étiré de l'écran rendent l'espace disponible un peu réduit. Du coup, il est quelquefois difficile de placer deux widgets sur une même fenêtre. Sur un écran de surface plus grande, l'interface sera certainement encore meilleure.
Pour ceux qui ne veulent ou ne peuvent se payer des appareils comme le HTC Desire ou l'iPhone, le Wave représente une alternative intéressante. Mais il est certain que son succès sera lié à la qualité et au nombre d'applications disponibles pour ce système. Il faudra peut-être que Samsung réussisse à convaincre les développeurs de travailler rapidement pour Bada.

Le verdict

• Les plus

La qualité de l'écran (Amoled, capacitif, définition), les possibilités de personnalisation des fenêtres, la puissance du processeur, la qualité de l'enregistrement vidéo, la bonne sensibilité au réseau, la très bonne autonomie en appel, la qualité de fabrication, la facilité générale d'usage.

• Les moins

La qualité d'usage moindre de Googe Maps et de la navigation Web, comparée aux concurrents, la perte fréquente de la réception de la radio FM, la synchronisation difficile avec les logiciels de messagerie, le nombre actuel relativement faible d'applications compatibles Bada.