Susceptible d'alimenter les inquiétudes occidentales quant à l'influence croissante du régime de Téhéran à la frontière nord d'Israël, où il soutient déjà le Hezbollah, l'offre iranienne a été formulée par l'ambassadeur d'Iran à Beyrouth.
Téhéran est "prêt à coopérer avec l'armée libanaise dans tout domaine où cela aiderait les militaires à remplir leur rôle national de défense du Liban", a déclaré le diplomate iranien lors d'une rencontre avec le général Jean Kahouadji, chef de l'armée libanaise.
Cinq jours après l'incident frontalier libano-israélien qui a fait quatre morts, dont un lieutenant-colonel israélien et deux soldats libanais, le président libanais Michel Sleiman avait annoncé un renforcement de l'armée, malgré les réticences de "certains pays", afin de "pouvoir protéger la dignité de la nation".
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a dit avoir fait part à la France et aux Etats-Unis, sans être vraiment écouté, des inquiétudes de son pays face à cette perspective "troublante", estimant que ce serait "une erreur de doter l'armée libanaise d'armes, de systèmes avancés".
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