Des sites internet américains permettant aux entreprises de payer leurs employés travaillant dans des zones isolées pourraient avoir été utilisés pour couvrir le financement de l'assassinat d'un cadre du Hamas en janvier à Dubaï, affirme samedi le Wall Street Journal.
Selon le quotidien économique, qui cite des enquêteurs américains et internationaux sous couvert d'anonymat, rien ne permettait cependant de penser que ces sociétés de transfert d'argent savaient qu'elles étaient utilisées à cette fin.
Le corps de Mahmoud al-Mabhouh, l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas, a été retrouvé le 20 janvier dans une chambre d'hôtel. Dubaï a accusé Israël d'avoir commandité l'assassinat, ce que l'Etat hébreu réfute, citant l'absence de preuve impliquant le Mossad (services secrets).
"Les enquêteurs américains pensent que les suspects pourraient s'être présentés comme des travailleurs indépendants pour obtenir des transferts d'argent de manière à n'en laisser aucune trace, et l'auraient utilisé notamment pour acheter des billets d'avion", affirme le Wall Street Journal.
L'argent était placé sur des cartes de crédit pré-payées par le biais de ces sociétés qui permettent aux entreprises de rémunérer en ligne leurs employés isolés dans des endroits où il est ardu d'encaisser un chèque ou un virement.
Le quotidien explique cependant que la manière dont les Etats-Unis sont remontés jusqu'à ces transferts d'argent restait inconnue. Jusqu'alors, Dubaï avait identifié 13 cartes de crédit pré-payées américaines mais leurs titulaires avaient utilisé de faux passeports.
Cette découverte pourrait mettre les Etats-Unis dans l'embarras, étant donné les liens étroits qui les lient à Israël.
Après la découverte de l'assassinat en janvier, la police de Dubaï avait rendu publique des images de surveillance vidéo montrant que 27 personnes avaient participé à l'opération, qu'elle attribue au Mossad.
L'enquête a montré que tous avaient utilisés de faux passeports britanniques irlandais, français, australiens ou allemands.
Selon le quotidien économique, qui cite des enquêteurs américains et internationaux sous couvert d'anonymat, rien ne permettait cependant de penser que ces sociétés de transfert d'argent savaient qu'elles étaient utilisées à cette fin.
Le corps de Mahmoud al-Mabhouh, l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas, a été retrouvé le 20 janvier dans une chambre d'hôtel. Dubaï a accusé Israël d'avoir commandité l'assassinat, ce que l'Etat hébreu réfute, citant l'absence de preuve impliquant le Mossad (services secrets).
"Les enquêteurs américains pensent que les suspects pourraient s'être présentés comme des travailleurs indépendants pour obtenir des transferts d'argent de manière à n'en laisser aucune trace, et l'auraient utilisé notamment pour acheter des billets d'avion", affirme le Wall Street Journal.
L'argent était placé sur des cartes de crédit pré-payées par le biais de ces sociétés qui permettent aux entreprises de rémunérer en ligne leurs employés isolés dans des endroits où il est ardu d'encaisser un chèque ou un virement.
Le quotidien explique cependant que la manière dont les Etats-Unis sont remontés jusqu'à ces transferts d'argent restait inconnue. Jusqu'alors, Dubaï avait identifié 13 cartes de crédit pré-payées américaines mais leurs titulaires avaient utilisé de faux passeports.
Cette découverte pourrait mettre les Etats-Unis dans l'embarras, étant donné les liens étroits qui les lient à Israël.
Après la découverte de l'assassinat en janvier, la police de Dubaï avait rendu publique des images de surveillance vidéo montrant que 27 personnes avaient participé à l'opération, qu'elle attribue au Mossad.
L'enquête a montré que tous avaient utilisés de faux passeports britanniques irlandais, français, australiens ou allemands.
Des sites internet américains permettant aux entreprises de payer leurs employés travaillant dans des zones isolées pourraient avoir été utilisés pour couvrir le financement de l'assassinat d'un cadre du Hamas en janvier à Dubaï, affirme samedi le Wall Street Journal.Selon le quotidien économique, qui cite des enquêteurs...
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