Le ministre de l'Intérieur du Hamas Fathi Hammad a déclaré que le gouvernement avait "ouvert les portes à un recrutement volontaire, qui pourrait bientôt devenir obligatoire", lors d'un discours prononcé pour l'ouverture d'un camp d'entraînement militaire, dans le nord de la bande de Gaza.
Il a ajouté que ce recrutement visait à "augmenter la présence des Palestiniens dans tous les rangs de l'armée, y compris les femmes, afin de se préparer à la prochaine agression israélienne".
Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a ensuite nié tout projet d'imposer la conscription, affirmant que le recrutement "resterait volontaire et non obligatoire pour tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique".
Il a toutefois reconnu que le ministre avait formé une commission pour étudier le sujet.
Les effectifs militaires et policiers du Hamas s'élèvent à 20.000 membres dans la bande de Gaza. La chute de l'économie locale provoquée par le blocus israélo-égyptien imposé depuis quatre ans a contribué à gonfler le nombre des membres des forces de sécurité.
Israël a décidé d'alléger le blocus le mois dernier et autorise désormais l'entrée de biens à usage civil, mais l'impossibilité d'exporter entrave la croissance économique dans ce territoire de 1,5 million d'habitants.
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