Mme Clinton et son homologue Shah Mehmood Qureshi ont vanté une nouvelle étape dans la tumultueuse relation entre leurs deux pays. « Nous sommes sortis de l'impasse pour entamer un dialogue très important », a assuré Mme Clinton. Elle a détaillé plusieurs projets d'aide civile, d'un montant total de plus de 500 millions de dollars, destinés à « jeter les bases d'un partenariat de long terme » avec le Pakistan, son allié stratégique depuis 2001.
En renforçant son aide civile, Washington espère convaincre Islamabad, du gouvernement à l'armée en passant par les puissants services secrets, d'aligner ses priorités stratégiques sur les siennes. Le terrorisme reste un sujet central dans les relations bilatérales. Dès son arrivée à Islamabad dimanche soir, Mme Clinton avait clairement demandé au Pakistan d'en faire davantage contre le terrorisme. « Il ne fait aucun doute » que si « l'origine d'un attentat contre les États-Unis remontait jusqu'au Pakistan, cela aurait un impact dévastateur sur notre relation », avait-elle prévenu.
commentaires (0)
Commenter