"Ce qui m'inquiète le plus, c'est la date de juillet 2011 pour commencer un retrait des forces américaines", a déclaré le rival malheureux de Barack Obama à la présidentielle de 2008, interrogé sur la chaîne ABC.
Il faut définir des "conditions de base" pour un éventuel retrait et non décider d'une "date de retrait", a-t-il estimé.
"Je m'inquiète de la perception que vont avoir nos amis et nos ennemis et le peuple afghan quant à la solidité de notre engagement", a-t-il expliqué.
"Si vous dites à votre ennemi que vous partez à une certaine date, sans aucun doute alors cet ennemi va attendre que vous partiez", a-t-il insisté.
"Je suis tout à fait favorable aux dates de retrait, mais seulement une fois que la stratégie en cours est couronnée de succès, pas avant. Il s'agit là d'une différence de taille".
Le sénateur McCain s'exprimait alors que le nouveau commandant en chef des forces internationales en Afghanistan, le général américain David Petraeus, a pris ses fonctions dimanche en soulignant que le conflit contre l'insurrection islamiste était arrivé à un moment "critique".
Il prend ses fonctions à un moment où l'évolution du conflit suscite des inquiétudes chez les Occidentaux et où les pertes subies par les forces internationales atteignent un niveau sans précédent depuis le début du conflit en 2001, avec 102 soldats étrangers tués en juin.
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