À cette occasion, le recteur Chamussy a prononcé le mot suivant : « L'Université Saint-Joseph est heureuse de vous accueillir. Université bien plus que centenaire, enracinée dans sa francophonie et toujours ouverte à tous les vents du Proche et du Moyen-Orient, à toutes les cultures, à toutes les religions, nous savons que ce qui compte avant tout, c'est la qualité d'une réflexion sans frontières. C'est dans cette perspective que nous avons un jour pensé à édifier ce centre où tous pourraient se retrouver en vue de réfléchir aux dimensions multiples de la vie politique en notre région.
« (...) Ce souci, j'ai pu le partager avec le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques tout aussi bien qu'avec la directrice de l'Institut des sciences politiques... Et c'est alors que votre fondation est intervenue pour que nous puissions réaliser ensemble ce rêve.
« (...) Notre travail en ce centre doit être d'aider les intellectuels et politiques de ces pays de tout faire pour que justement ces citoyens puissent enfin vivre en paix, et dans un esprit d'ouverture et de solidarité sans faille. Au nom de tous mes collègues ici réunis, permettez-moi dès lors de vous remettre le symbole de cet engagement. Puisse cette médaille être le signe de notre reconnaissance pour ce que vous faites et de notre engagement à travailler toujours dans le même esprit. »
Pour sa part, le prince al-Walid ben Talal a affirmé : « Votre initiative ne peut que renforcer l'estime que j'ai pour cet établissement académique, qui a contribué depuis sa fondation en 1875 à former de grands hommes qui ont joué un rôle fondateur, sur les plans politique, économique et sociale, au cœur de la patrie arabe. Des hommes qui ont mis en valeur la convivialité et ont participé à l'édification de la République libanaise et de son pacte national... Riad el-Solh est l'un de ces hommes. Ses pas ont foulé le sol de cette institution, et il a été rempli de son ouverture d'esprit et de sa diversité culturelle. »
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