Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aura des entretiens avec le président américain Barack Obama le 6 juillet à la Maison Blanche, a indiqué dimanche le secrétaire général de la Maison Blanche, Rahm Emanuel.
"Le président a proposé le 6 juillet (...), ce sera la cinquième visite du Premier ministre à la Maison Blanche pour travailler sur un ensemble de questions concernant le processus de paix, la sécurité de l'Etat d'Israël ainsi que d'autres questions portant sur la région (le Proche-Orient, ndlr)", a-t-il dit lors d'une interview à la chaîne de télévision, ABC.
M. Netanyahu avait remis sa venue aux Etats-Unis prévue initialement le 1er juin après avoir dû écourter une visite officielle au Canada à la suite du raid israélien contre la flottille humanitaire internationale en route pour Gaza, qui a fait neuf morts.
En réponse à une question, M. Emanuel a indiqué qu'il pensait personnellement que le Premier ministre israélien était le type de dirigeant prêt à prendre des risques importants pour parvenir à la paix.
"Je veux dire qu'il (M. Netanyahu) a toujours été clair quant à ses intentions ainsi que ce sur qu'il doit faire", a déclaré le haut responsable de la Maison Blanche.
"Et le président (Obama) a été clair quant à ce que nous devons faire pour saisir ce moment opportun dans la région pour finalement faire la paix, une paix dans laquelle Israël se sente en sécurité et qui réponde aux aspirations de souveraineté des Palestiniens, ce qui est possible", a-t-il ajouté.
"Nous étions proches à Camp David en 2000 et il est temps maintenant, étant donné où nous sommes, de trouver l'équilibre approprié donnant à Israël (...) un engagement ferme dont ce pays a besoin pour sa sécurité et répondant aux besoins des Palestiniens d'avoir leur propre souveraineté", a poursuivi Rahm Emanuel.
Le 9 juin, Barack Obama avait dit espérer des "progrès significatifs" cette année au Proche-Orient malgré l'affaire de la flottille, alors qu'il recevait le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à la Maison Blanche. M. Obama avait promis que les Etats-Unis pèseraient "de tout leur poids" pour faire sortir le processus de paix de "l'impasse".
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