Brèves

Israël
Scandale immobilier : Olmert longuement interrogé par la police

L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a été longuement interrogé mardi par la police dans le cadre de l'enquête sur l'affaire « Holyland », un énorme scandale immobilier à Jérusalem, a-t-on appris de source policière. Selon le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, M. Olmert est soupçonné de blanchiment d'argent, de corruption et d'abus de confiance à l'époque où il était maire de Jérusalem et ministre du Commerce et de l'Industrie. M. Olmert sera à nouveau interrogé dimanche, a précisé la police.

Territoires palestiniens
Ankara adjure Israël de laisser un convoi maritime rallier Gaza

La Turquie a adjuré mardi Israël de laisser parvenir jusqu'à Gaza un convoi international de neuf bateaux transportant quelque 10 000 tonnes d'équipements médicaux, de matériaux de construction et autres marchandises. Ces biens font cruellement défaut au million et demi de Palestiniens du territoire soumis à un strict blocus de l'État hébreu. Le convoi, qui espère rallier Gaza vendredi et comprend des bateaux britannique, grec, algérien, koweïtien et irlandais, a été mis sur pied par la Fondation pour les droits et libertés humaines et le secours humanitaire, une organisation propalestinienne basée à Istanbul.

Des ONG demandent à la justice israélienne d'arrêter les expulsions de Cisjordanie vers Gaza

Seize organisations de défense des droits de l'homme ont demandé mardi à la Cour suprême, la plus haute juridiction d'Israël, de stopper les expulsions de Palestiniens de la Cisjordanie vers la bande de Gaza. « Des milliers de personnes vivent dans la peur constante d'être expulsées, terrifiées par le simple fait d'aller à l'épicerie, à l'école ou au travail », selon ces associations palestiniennes et israéliennes. « Leur seul crime est d'avoir une adresse qu'Israël refuse de corriger », ont-elles argué dans un communiqué. Les Palestiniens nés à Gaza qui se sont installés en Cisjordanie au cours des dix dernières années sont toujours considérés comme résidant à Gaza par les autorités israéliennes, qui administrent le registre de la population palestinienne et ne l'ont pas actualisé depuis 2000.