Les liquidités des banques libanaises "ont renforcé la confiance et eu un impact positif sur la croissance", a expliqué Riad Salamé, à l'occasion de l'inauguration à Beyrouth de la 18e édition du Forum économique arabe, auquel participent 25 pays.
Le poids des banques libanaises --une soixantaine au total-- est supérieur à celui de l'économie nationale, leurs actifs représentant le triple du PIB.
M. Salamé a prévu que les dépôts bancaires, actuellement de 105 milliards de dollars, augmenteraient de 10% en 2010.
L'inflation, qui se situe actuellement à 4%, demeurera entre 4 et 5%, a-t-il ajouté.
Malgré son solide secteur bancaire, le Liban ploie sous une dette de 50 milliards de dollars (153% du PIB) cumulée depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).
Le Liban doit réduire notamment le déficit de la compagnie publique Électricité du Liban (EDL) qui est supporté par le Trésor et constitue 3% du PIB.
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