Israël/Palestiniens : Ashton salue le lancement des pourparlers indirects

La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, s'est réjouie lundi du lancement des pourparlers indirects entre Israël et les Palestiniens, promettant que l'UE ferait son possible pour aider les négociations de paix au Proche-Orient.

"Je suis ravie que les pourparlers indirects semblent avancer", a-t-elle déclaré à son arrivée à une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles.

L'émissaire américain George Mitchell qui joue les médiateurs entre Israéliens et Palestiniens par le biais de navettes entre Jérusalem, Ramallah et Washington pendant quatre mois, "a tout mon soutien et nous ferons tout ce que nous pouvons pour l'aider", a précisé Mme Ashton.

"Nous sommes sur une bonne voie", s'est réjoui le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn.

Dans une déclaration adoptée en marge du conseil des ministres, l'UE précise que ces négociations indirectes "devraient conduire aussi rapidement que possible à une reprise des négociations bilatérales directes", en vue de parvenir à une solution à deux Etats "vivant côte à côte dans la paix et la sécurité".

Le texte ne commente pas le premier accroc qui a assombri dimanche le lancement de ces pourparlers, sur le contentieux explosif de la colonisation juive à Jérusalem-Est annexée.

Alors que les Palestiniens avaient indiqué avoir reçu des "garanties" des Etats-Unis concernant la colonisation et "la nécessité d'y mettre fin" notamment à Jérusalem-Est, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a démenti dimanche soir avoir donné le moindre "engagement" sur cette question.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, a annoncé lundi qu'il se rendrait lui-même prochainement en Israël, dans les Territoires Palestiniens, au Liban et en Syrie "pour essayer de créer les conditions afin de dégager une atmosphère positive de paix et de compréhension entre toutes les parties à ce conflit".