Dix systèmes d’exploitation à connaître

Debian : un système de « paquets »
Système d'exploitation libre, Debian permet un mode d'unification de nombreux éléments développés indépendamment les uns des autres. Dans cette distribution, ils sont associés sous le nom de paquets modulables en fonction des besoins de l'utilisateur.
Dans sa version 5, on en dénombre 25 000 différents. Par ailleurs, il faut savoir que Debian est la base d'autres distributions connues comme Ubuntu ou Knoppix.
Pour l'anecdote, la volute qui figure en tant que fond d'écran de base est due à un concours organisé en 1999 et remporté par Raul Silva. Elle évoque le génie sortant de la lampe d'Aladin.

OpenSuse : un OS efficace
OpenSuse est aussi une distribution gratuite, anciennement nommée Suse Linux, optimisée pour les professionnels, mais accessible néanmoins au grand public. Elle laisse le choix de s'approprier des logiciels propriétaires.
La distribution comporte des caractéristiques bien à elles comme le choix du bureau laissé libre à l'utilisateur, la participation directe dans le développement de Gnome et KDE, l'installation par défaut de nombreux logiciels ou encore le gestionnaire de paquets ZYpp.

Windows 7 : le successeur
Dernier né de Microsoft, Windows 7 arrive en trombe dans les entreprises. La familiarisation avec le système d'exploitation devrait se faire rapidement, d'autant plus qu'il reprend l'acquis de Windows Vista en le modernisant. En effet, l'interface et l'ergonomie générale sont modifiées pour améliorer les performances globales (fluidité, rapidité d'exécution). De plus, Windows 7 gère les périphériques tactiles, multitouch ou non. Question sécurité, l'OS de Microsoft est mieux conçu que Vista, notamment dans son édition professionnelle, en intégrant les technologies de sauvegarde par le réseau et le chiffrement des données.

Snow Leopard : le dernier né de Mac
Le dernier système de Mac, sorti sous le nom de code Snow Leopard, mise sur l'optimisation des performances et non sur les nouvelles fonctionnalités. On retrouve cependant dans cette version un nouveau Quick Time X, un lecteur optimisé pour la prise en charge des codecs audio et vidéo, un support natif de Microsoft Exchange 2007 dans les applications iCal et Carnet d'adresses. Autre particularité, Snow Leopard est commercialisé seul.

Mandriva 2010 : ouvert à tous
Mandriva 2010 est une distribution française qui s'adresse autant aux professionnels qu'aux novices amateurs par sa simplicité d'utilisation. Son point fort se trouve dans sa compatibilité matérielle, notamment sur une partie des netbooks comme le EEE PC, Aspire One ou le MSI Wind. Pour l'environnement du bureau, Mandriva fournit KDE 4.3 et les logiciels GNOME, Firefox et Open Office.
Enfin, il convient de souligner que cette distribution se démarque aussi par la facilité qu'elle offre à la
personnalisation.

Windows XP : le plus utilisé
XP, du mot eXPerience, est un système d'exploitation de référence tant par ses performances que par sa longévité. Dans sa version professionnelle, il comprend entre autres les fonctionnalités réseau et administration destinées aux administrateurs. Mais aussi un contrôle d'accès spécifique à certains dossiers pour éviter l'accès de certains utilisateurs. XP utilise aussi la fonction de bureau à distance qui permet de contrôler le PC par un autre ordinateur ou encore une fonction qui copie automatiquement les fichiers d'un autre ordinateur.
Dans le monde de l'entreprise, peu sont ceux qui n'ont pas travaillé sur ce système.

Ubuntu : compact et ergonomique
Ubuntu est un OS libre fondé sur Debian, convivial, ergonomique et gratuit. Il s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises. À l'origine, le terme Ubuntu signifie « Humanité ». Compacte, la distribution peut toutefois être enrichie par de nombreux logiciels, bien que nativement elle comporte : Open Office, Firefox, The Gimp, Evolution (messagerie)... Son autre avantage atypique réside dans la fonction multibureaux, où l'utilisateur pour se servir d'autant d'espaces de travail que souhaité peut regrouper les fenêtres des applications par thème.

Mac OS X Tiger : la griffe d'Apple
Cinquième version du système d'exploitation Mac OS X, Tiger se démarque par l'utilisation du Spotlight, qui permet d'indexer le contenu du disque dur pour fournir le résultat d'une recherche instantanément. L'utilisation de cet OS propose aussi les dossiers dynamiques. Puis, on retrouve les widgets avec par exemple la calculatrice, l'agenda ou l'horloge. C'est d'ailleurs un précurseur de l'Appstore, puisque les développeurs peuvent créer des widgets sur n'importe quel sujet. La version Tiger apporte donc son lot de nouveautés pratiques à l'usage de tous les jours comme le tableau de bord virtuel Dashboard, accessible en pressant une touche du clavier.

Vista : l'incompris
Présenté comme un système d'exploitation révolutionnaire, Windows Vista a connu des déboires inégalés pour un OS de Microsoft. Par rapport à XP de cinq ans son aîné, il change totalement l'interface graphique, la fonction de recherche est plus développée avec l'indexation, la configuration réseau est réécrite et le noyau offre de plus grandes performances. Cependant, Vista essuie de nombreuses critiques sur son système de sécurité. Sinon, d'un point de vue ergonomie, l'utilisateur peut se réjouir du style Aero, qui est épuré et qui serait à l'origine du nom de l'OS.

Fedora 12 : une alternative complète
Fedora 12, distribution Linux de Red Hat, a l'avantage d'être complète, généraliste et basée uniquement sur des logiciels libres. Cependant, elle s'adresse prioritairement aux entreprises et utilisateurs chevronnés car elle ne possède pas d'assistance officielle pour le grand public. Parmi les nouveautés, on recense PackageKit, un assistant d'installation et de mises à jour de logiciels. Les performances de l'OS ne sont pas en reste puisque Fedora embarque les environnements de bureau GNOME et KDE ainsi qu'une prise en charge de la 3D pour la virtualisation et sa bibliothèque open source. Enfin, le gestionnaire de réseau Network Manager possède une préconfiguration des opérateurs téléphoniques et un scan des réseaux GSM

(Source : JDN)