Le ministre autrichien des Finances, Joseph Prökill, a averti de son côté que l'Europe perdait patience avec la Grèce. « Quand on voit les mouvements de protestations en Grèce, notre patience, à moi et au reste de l'Europe, est quasiment à bout », a-t-il dit hier, en invitant le gouvernement grec à expliquer clairement à la population que les mesures d'austérité sont absolument nécessaires pour sortir le pays de la crise. Son gouvernement a cependant avalisé hier l'aide à la Grèce, avant une ratification parlementaire attendue aujourd'hui. Les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro, qui se réunissent en sommet vendredi soir à Bruxelles, devront faire le point sur les différentes étapes de mise en place de leur plan, juste après une ratification par le Parlement allemand attendue vendredi. Un certain nombre d'autres pays devraient avoir bouclé leurs procédures à cette date. Les dirigeants risquent toutefois de devoir s'employer à apaiser les craintes de contagion au reste de la zone euro. Des rumeurs ont circulé hier sur les marchés, indiquant que l'Espagne pourrait à son tour faire appel bientôt aux prêts de ses partenaires et du FMI, faisant chuter le même jour les Bourses européennes et l'euro. Le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a cependant rejeté catégoriquement à Bruxelles l'idée d'une telle contagion, jugeant que « toute nouvelle spéculation sur la zone euro est sans fondement, irresponsable ».
Économie - Dette
Aide à la Grèce : première fissure dans la cohésion européenne
OLJ / le 05 mai 2010 à 23h22
Le ministre autrichien des Finances, Joseph Prökill, a averti de son côté que l'Europe perdait patience avec la Grèce. « Quand on voit les mouvements de protestations en Grèce, notre patience, à moi et au reste de l'Europe, est quasiment à bout », a-t-il dit hier, en invitant le gouvernement grec à expliquer clairement à la population que les mesures d'austérité sont absolument nécessaires pour sortir le pays de la crise. Son gouvernement a cependant avalisé hier l'aide à la Grèce, avant une ratification parlementaire attendue aujourd'hui. Les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro, qui se réunissent en sommet vendredi soir à Bruxelles, devront faire le point sur les différentes étapes de mise en place de leur plan, juste après une ratification par le Parlement allemand attendue vendredi. Un certain nombre d'autres pays devraient avoir bouclé leurs procédures à cette date. Les dirigeants risquent toutefois de devoir s'employer à apaiser les craintes de contagion au reste de la zone euro. Des rumeurs ont circulé hier sur les marchés, indiquant que l'Espagne pourrait à son tour faire appel bientôt aux prêts de ses partenaires et du FMI, faisant chuter le même jour les Bourses européennes et l'euro. Le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a cependant rejeté catégoriquement à Bruxelles l'idée d'une telle contagion, jugeant que « toute nouvelle spéculation sur la zone euro est sans fondement, irresponsable ».
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